- Pré-requis et Objectifs
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Cours
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Contenu
- 1 - Diagnostic clinique
- 2 - Diagnostic mycologique
- 3 - Traitement
- Points essentiels
- Version PDF
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Contenu
- Annexes
Les dermatophytoses (infections à dermatophytes) sont des motifs fréquents de consultation. Ce sont des mycoses superficielles. Dermatophytes
Transmission Elle se fait par contact avec des poils ou des squames contaminés, et une adhérence des éléments fongiques à la couche cornée. Le facteur favorisant principal est une altération épidermique quelle que soit sa nature (traumatique…). L’origine peut être :
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Trois dermatophytes à transmission interhumaine sont responsables d’atteinte des plis :
Il concerne l’adulte surtout, et touche préférentiellement les 3e et 4e espaces, sous l’aspect d’une simple desquamation sèche ou suintante, associée ou non à des fissures ou des vésiculo-bulles sur la face interne des orteils et au fond du pli (Figure 1). Le prurit est variable.
Les complications potentielles sont :
Aux plis inguinaux (anciennement appelé « eczéma marginé de Hébra »), l’atteinte réalise un placard érythémato-squameux prurigineux, géographique à contours circinés, qui s’étend sur la face interne de la cuisse (Figure 4).
En faveur du diagnostic de dermatophytose, on retrouve :
L’aspect est identique en cas d’atteinte des autres grands plis (interfessier, axillaires, abdominaux) qui est moins fréquente.
Il faut éliminer :
Il faut éliminer :
Elles sont le plus souvent dues à des dermatophytes anthropophiles des pieds ou zoophiles provenant d’un animal parasité : chat, chien (M. canis).
La contamination peut se faire par contact direct ou indirect.
Les lésions réalisent des placards arrondis ou polycycliques (coalescents). L’atteinte est unique ou multiple :
Un dermatophyte d’origine animale ou tellurique entraîne une réaction inflammatoire majeure de l’hôte humain. L’aspect des lésions est nodulaire et pustuleux. Le kérion est parfois secondaire à l’application d’une corticothérapie locale erronée.
Elle présente une symptomatologie atypique : absence de bordure évolutive et de prurit, profusion des lésions, et rapidité d’extension.
Des lésions annulaires ne sont pas synonymes de dermatophytoses, il faut éliminer :
Le terme teigne désigne les infections dermatophytiques dues à un parasitisme pilaire.
Elles sont rares chez l’adulte (mais l’homme peut développer une teigne de la barbe).
Elles touchent l’enfant avant la puberté.
Teignes tondantes microsporiques
Les teignes tondantes microsporiques donnent des plaques alopéciques arrondies de quelques centimètres de diamètre, uniques ou multiples, d’extension centrifuge. Sur un fond de squames, les cheveux sont cassés régulièrement à quelques millimètres de la peau.
Teignes tondantes trichophytiques
Les teignes tondantes trichophytiques se traduisent par la présence de petites lésions éparses, squamo-croûteuses parfois pustuleuses engluant des cheveux cassés très court.
Favus (teigne favique)
La teigne favique est exceptionnelle en France (immigration). Elle réalise des plaques alopéciques inflammatoires et cicatricielles par de petites dépressions cupuliformes remplies de croûtes (« godets faviques »).
Kérion (teigne inflammatoire)
La teigne inflammatoire ou kérion traduit une réaction immunitaire excessive au dermatophyte. Elle réalise des placards inflammatoires ponctués d’orifices pilaires dilatés d’où les cheveux sont expulsés et d’où coule du pus.
Il y a souvent de petites adénopathies satellites inflammatoires mais pas de fièvre.
La teigne de la barbe se présente comme une folliculite aiguë suppurée :
Le diagnostic de teigne du cuir chevelu est difficile dans certains cas :
Les dermatophytes responsables sont avant tout T. rubrum (80 %) et T. mentagrophytes var. interdigitale (20 %).
L’atteinte unguéale est presque toujours associée à celle des espaces interdigitaux ou des plantes.
Elle débute généralement dans la partie distale et latérale de la tablette unguéale (leuconychie). Il en résulte une hyperkératose sous-unguéale, puis une onycholyse par décollement distal de la tablette unguéale.
Les principaux diagnostics différentiels sont l’onychopathie post-traumatique et surtout le psoriasis (+++).
Les agents sont plus variés mais T. rubrum reste prédominant.