Elle est pratiquée à l'aide d'une aiguille fine pour réaliser des frottis sur lames qui seront séchés à l'air et colorés (adénogramme). La ponction ganglionnaire permet une analyse cytologique et une orientation diagnostique, mais le résultat n'est en général pas assez précis.
Elle est réalisée après repérage scannographique et/ou échographique. Elle peut s'envisager lorsque la biopsie exérèse est difficile (adénopathies uniquement profondes par exemple).
La biopsie/exérèse d'un ganglion est indiquée :
Elle vise à prélever l'ensemble du ganglion repéré.
Le prélèvement doit intéresser le ganglion le plus suspect en évitant les territoires inguinaux si possible.
Le prélèvement est adressé à l'état frais sans délai au laboratoire d'anatomie pathologique +++.
Le pathologiste se chargera de la gestion du prélèvement en fonction de sa taille et des hypothèses diagnostiques.
La suspicion d'un lymphome rend obligatoire :
• une congélation pour cryopréservation d'un fragment du ganglion ;
• une fixation dans du formol tamponné pour examen morphologique et étude immunohistochimique ;
• des appositions cytologiques pour étude cytologique.
On pourra aussi (c'est-à-dire en plus) faire :
Cas particulier de l'examen extemporané : l'examen extemporané n'est indiqué que si son résultat modifie dans l'immédiat le geste opératoire. Il n'a donc en général pas de place, en cas de suspicion de lymphome, sauf s'il existe un doute sur la nature ganglionnaire du prélèvement. L'examen extemporané servira alors à dire si le prélèvement est adéquat pour un diagnostic définitif (qui sera fait secondairement).