- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Annexes
1. Tumeurs malignes épithéliales
Les quatre types par ordre de fréquence sont les carcinomes mucoépidermoïdes, les carcinomes sans autre indication (SAI), les carcinomes adénoïdes kystiques, et les carcinomes à cellules acineuses.
→ Carcinome mucoépidermoïde
C’est la plus fréquente des tumeurs malignes (figure 3).
Elle est possible à tous les âges (tumeur la plus fréquente chez l’enfant).
Pronostic hétérogène selon le grade de malignité (bas/intermédiaire/haut) : survie de 95 et 40 % à cinq ans pour les tumeurs de bas et haut grade respectivement.
Les métastases ganglionnaires/viscérales sont rares.
→ Carcinome adénoïde kystique
Moyenne d’âge : 60 ans.
Localisation fréquente dans la glande sous-mandibulaire et les glandes salivaires accessoires +++
Tumeur maligne la plus fréquente des glandes salivaires accessoires.
Tumeur douloureuse.
Tumeur neurotrope avec de nombreux engainements périnerveux.
Emboles tumoraux vasculaires fréquents.
Métastases viscérales non rares.
Récidives fréquentes.
→ Carcinome à cellules acineuses
Possible à tous les âges.
Localisation principalement parotidienne
Très bon pronostic (survie de 89 % à cinq ans).
→ Carcinomes SAI (sans autre indication)
Terrain : homme, 60 ans.
Tumeurs agressives : douleur, paralysie faciale périphérique, métastases synchrones.
Survie faible : 30 % à cinq ans.
Tumeur développée de novo, le plus souvent de type adénocarcinome dit SAI (SAI pour « sans autre indication » car ne ressemblant à aucune entité), ou compliquant un adénome pléomorphe.
→ Métastases
Des ganglions lymphatiques peuvent être présents dans la parotide. Ils peuvent être le site métastatique de tout carcinome (principalement des carcinomes épidermoïdes cutanés et mélanomes ou ORL [rares]).
2. Tumeurs malignes non épithéliales
→ Lymphoïdes
Très rare. Deux cadres :
→ Autres
Très rare.
Envahissement par une tumeur non épithéliale (sarcome, mélanome) des structures adjacentes ou métastase.