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Classification des tumeurs neuroendocrines de l’appareil digestif (OMS 2010)
Les grands principes de la classification actuelle (OMS 2010) des tumeurs neuroendocrines au niveau de l’appareil digestif sont les suivants :
- on ne donne le nom de la sécrétion hormonale à la tumeur que si elle est fonctionnelle, c’est-à-dire qu’il existe une symptomatologie clinique associée à l’hypersécrétion hormonale (exemple : hypoglycémie pour insulinome ; ulcères multiples récidivants pour gastrinome, etc.).
- les tumeurs peu différenciées, hautement malignes sont appelées des carcinomes neuroendocrines. Ils peuvent être à petites cellules ou grandes cellules ;
- les tumeurs neuroendocrines bien différenciées (figures 2 et 3) peuvent avoir un comportement bénin ou malin (survenue de métastase). Même en cas de métastase, l’évolution clinique peut être très lente. Leur pronostic est assez difficile à prédire et semble surtout lié à leur indice de prolifération ;
- on appelle donc ces lésions « tumeur neuroendocrine » et on ajoute un grade (grade 1 ou 2). Le grade dépend de l’indice mitotique et de l’indice de prolifération évalué par un marquage du Ki67 (Ki67 : protéine nucléaire exprimée dans toutes les cellules en cycle) (figure 4).
Au niveau de l’appareil digestif, les tumeurs anciennement appelées « carcinoïdes » correspondent à cette catégorie.
En France, les tumeurs neuroendocrines de l’appareil digestif font l’objet d’une double lecture systématique au sein d’un réseau anatomopathologique de référence mis en place et labellisé par l’INCa.
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