La médecine nucléaire utilise des traceurs radioactifs qui se fixent sur l’organe à étudier d’où ils émettent un rayonnement gamma capté par une gamma caméra qui détecte le signal de cet organe et reconstruit une image statique ou dynamique informatisée.
Pour l’examen du cœur, les principaux traceurs utilisés se fixent soit sur le myocarde pour réaliser des scintigraphies myocardiques (thallium 2O1, MIBI, acides gras), soit sur les hématies permettant un marquage du sang circulant dans les cavités cardiaques, ce qui permet la réalisation d’angiographies isotopiques.
La synchronisation de l’enregistrement des données isotopiques à l’ECG du patient est nécessaire pour la réalisation des angiographies, mais elle ne l’est pas pour les scintigraphies du myocarde dont elle peut améliorer cependant les performances techniques.