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Pathologie fréquente, par déformation ou choc direct secondaire à un traumatisme crânien grave, en rapport avec le développement de l’activité humaine :
La classification la plus utilisée est anatomophysiopathologique et elle est établie suivant le parcours du trait de fracture, par rapport à l’axe longitudinal de la pyramide pétreuse. Il existe deux types de fracture du rocher en fonction du point d’impact et des zones de fragilité. Il peut s’agir soit d’un choc :
Les fractures longitudinales sont les plus fréquentes (70 à 90 %), les fractures transversales sont moins fréquentes (10 à 30 %).
Due à un choc latéral, elle atteint les cavités de l’oreille moyenne (le trait de fracture traverse la mastoïde et l’atrium et s’étend jusqu’à l’infundibulum tubaire, s’étendant également souvent au ganglion géniculé).
Elle entraîne toujours une hémorragie dans la caisse (hémotympan) et est responsable d’une surdité de transmission qui peut être :
La surdité peut être mixte, avec atteinte perceptionnelle par commotion labyrinthique. Si le trait de fracture se poursuit vers le ganglion géniculé, on peut observer une paralysie faciale soit :
Elle est due à un choc antéropostérieur et entraîne une lésion de l’oreille interne : cophose avec vertige.
Cette fracture transversale peut entraîner également une fracture du canal de Fallope (préférentiellement dans la deuxième portion), entraînant une paralysie faciale, immédiate et totale (figure 2).
Elles sont liées à un traumatisme direct :