7  -  Diagnostic de laboratoire

7 . 1  -  Prélèvements


Prélèvements :

  • sérosités à partir du site suspect d’inoculation.
  • adénopathie (à faire précocement car négativation en moins de 10 jours).
  • exsudats niveau conjonctival ou pharyngé, dont rinçage oro-pharyngé
  • hémocultures

Ensemencement rapide ou mise à +4°C.
Ecouvillon avec milieu de transport  de type Amies ou Cary-Blair (milieu au thioglycolate)
Prélèvement de sérums précoce et tardif.

7 . 2  -  Culture


Voir plus haut pour les milieux
Sensibilité < 25%

7 . 3  -  Techniques moléculaires


Plusieurs cibles pour PCR sont possibles :

  • Gène codant pour l’ARN ribosomique 16S
  • Gène d’une protéine de surface 23 kDa
  • Gène Ftul4 codant une protéine de 17kDa
  • Séquence d’insertion ISFtu2
  • Gène fopA codant une b-fructofuranosidase

7 . 4  -  Sérologie


Recherche des anticorps par micro-agglutination en tube (la plus utilisée), immunofluorescence indirecte ou ELISA.
Apparition des anticorps après 2 semaines, maximum après 3-4 semaines.
En raison de la persistance de titres élevés d’IgG et parfois d’IgM, seule une séroconversion permet d’établir le diagnostic.

7 . 5  -  Interprétation des résultats


Faire faire la confirmation par le Centre National de Référence (URMITE 6236, Marseille).
Le CNR fait le typage de la souche.
La PCR permet un diagnostic précoce. Sa sensibilité est meilleure que la culture (> 75%).
En sérologie, le titre significatif est > 160 mais un titre précoce de 40, voire de 20 peut être présomptif de la maladie.
Il existe des phénomènes de zone en sérologie, d’où faire des dilutions.
La sérologie ne permet pas d’identifier la sous-espèce.
Il existe des réactions croisées avec Brucella, Proteus vulgaris OX19 et Y. enterocolitica O9.

N.B. S’agissant d’une bactérie de classe 3, toutes les manipulations doivent être réalisées en laboratoire de confinement de classe 3.

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