5  -  Ce qu’il faut retenir


Le diagnostic positif de phénomène de Raynaud est habituellement facile. Tout le problème est d’identifier des étiologies différentes de la maladie de Raynaud qui demeure l’éventualité de loin la plus fréquente. Ces étiologies peuvent être graves, elles sont dominées par les sclérodermies et les artériopathies digitales. Les éléments cliniques permettant de suspecter une de ces causes sont : l’association à des nécroses pulpaires, à d’autres signes cliniques, le caractère unilatéral, l’abolition d’un pouls, la positivité de la manoeuvre d’Allen, une palpation thyroïdienne anormale, la survenue après 40 ans ou avant 10 ans, l’absence de rémission estivale, l’absence d’antécédents familiaux, l’atteinte des pouces, le sexe masculin.
Lorsqu’un de ces éléments de suspicion clinique est présent, des examens complémentaires sont nécessaires. Il s’agit en première intention de la capillaroscopie et du dosage des anticorps anti-noyau.

 Annexe : Algorithmes 

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