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Justifier les examens complémentaires pertinents
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Devant un oedème unilatéral de survenue brutale
Le diagnostic de TVP doit être évoqué en premier lieu et recherché après établissement du score clinique par une échographiedoppler veineuse. L’échographie permettra dans certains cas l’identification d’une compression veineuse profonde pure sans thrombose par une tumeur ou un anévrisme. Le diagnostic d’érysipèle, de lymphangite ou de fasciite est un diagnostic purement clinique qui ne doit pas amener à réaliser une échographie-doppler.
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Devant un oedème bilatéral
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Isolé
- Il peut s’agir d’une insuffisance veineuse chronique dont le diagnostic est clinique (oedème vespéral, sexe féminin, volontiers rythmé par les saisons et le cycle menstruel). L’échographiedoppler n’a pas sa place pour le diagnostic et ne trouve de justification que pour rechercher une maladie post-thrombotique veineuse qui peut avoir une incidence sur la prise en charge thérapeutique.
- Le diagnostic de lymphoedème est clinique. Lorsqu’un lymphoedème secondaire est évoqué, la lymphographie isotopique permettra de préciser le niveau du blocage, et les méthodes d’imagerie pelvienne (échographie, tomodensitométrie ou IRM) permettent de rechercher un syndrome de masse.
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Associé à des oedèmes diffus
La stratégie des examens complémentaires est dictée par le contexte clinique.
- Devant un tableau d’insuffisance cardiaque droite ou globale, le diagnostic est avant tout clinique mais peut s’aider de la radiographie thoracique, l’échographie cardiaque et du brain natriuretic peptide (BNP).
- Devant un tableau de cirrhose, le diagnostic est aussi avant tout clinique. Les examens complémentaires permettent de confirmer l’insuffisance hépatique (TP, albuminémie, fibrinogène) et l’hypertension portale (échographie abdominale, fibroscopie oeso-gastrique).
- En l’absence de signe clinique cardiaque ou hépatique, il faut évoquer une cause rénale. La bandelette urinaire et la créatininémie seront indispensables en première intention. En cas de positivité de la bandelette urinaire, il faut réaliser un dosage de l’albuminémie, une protéinurie des 24 heures et un HLM.
- En l’absence d’orientation vers une cause cardiaque, hépatique ou rénale, il faut évoquer une entéropathie exsudative, d’autant plus qu’il existe une diarrhée chronique ou une malabsorption.
Dans ce cas il existe une hypo-albuminémie et la clairance de l’alpha-1 antitrypsine permet de confirmer le diagnostic.
- En présence d’un tableau d’amaigrissement majeur, les examens complémentaires permettront de quantifier le degré de dénutrition (albumine).
Devant des oedèmes diffus quelque soit leur origine, il faut apprécier leur retentissement métabolique (ionogramme sanguin et urinaire, osmolalité plasmatique, hématocrite, protéines totales, créatininémie).
Points essentiels : Révisions rapides
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