Une meilleure connaissance des mécanismes de rejet et la découverte de molécules immunosuppressives ont permis, dans les années soixante, le remplacement chez l'homme d'organes vascularisés non fonctionnels par des organes humains prélevés chez d'autres hommes (homogreffe ou allogreffe) : d'abord le rein, puis le cœur, le foie, le poumon, le pancréas et enfin l'intestin. L'amélioration des résultats à court, puis à long terme a créé progressivement un élargissement des indications des transplantations d'organes aboutissant à une situation de pénurie de greffons. Parallèlement la nécessité de maintenir pendant toute la durée de vie du greffon un traitement immunosuppresseur a induit la survenue de nouveaux problèmes cliniques liés en particulier à l'immunodéficit chronique.