• Retour au cours anamnèse : L’anamnèse est le récit des antécédents.L'anamnèse retrace les antécédents médicaux et l'historique de la plainte actuelle du patient (c'est-à-dire l'histoire de la maladie - terme qui n'est pas synonyme d'anamnèse), avec les résultats des différentes explorations déjà faites et les traitements entrepris. Plainte signifie ici de quoi se plaint le patient (et non pas faire une plainte). Elle est recueillie en général suite à un interrogatoire mené par un médecin auprès du patient ou de l'un de ses proches. Elle est le premier élément de l'examen médical proprement dit. Elle est colligée dans le dossier médical. C'est la première étape pour aboutir au diagnostic.Le motif de la consultation est un élément clé de l'anamnèse et doit être mis en évidence dans le dossier.
  • Retour au cours détrusor : Le détrusor est la couche musculeuse de la vessie. Il est constitué de 3 couches distinct, de la lumière vers l'extérieur : la couche plexiforme, la couche circulaire et la couche longitudinale. Ces deux dernières couches sont en continuité avec les couches circulaire interne et longitudinale externe des uretères. Entre les deux méats urétéraux, la barre inter-urétérale est un épaississement de la couche musculaire circulaire. Ceci permet une contraction synchronisée nécessaire au système anti-reflux de l'urine vers les uretères.
  • Retour au cours diurèse : La diurèse est l'élimination de l'urine dans son ensemble, de façon qualitative et quantitative. D'un point de vue qualitatif, la diurèse fait référence à la composition de l'urine : eau, ions, composés organiques ..., à l'ensemble du trajet de l'urine : formation de l'urine au niveau du rein, transport par l'uretère, stockage dans la vessie et enfin élimination de cette urine à travers l'urètre lors de la miction. D'un point de vue quantitatif, on parle de débit urinaire (exprimé en général en L/jour, mL/jour ou mL/min). Les termes débit urinaire et débit de diurèse sont synonymes. Un débit urinaire normal est compris entre 800 mL et 1500 mL par jour. Cette valeur dépend de la quantité d'eau absorbée.
  • Retour au cours dysurie : La dysurie est la difficulté à l'évacuation de la vessie. Elle est souvent méconnue car indolore et d'installation progressive. On décrit la dysurie d'attente, initiale au début de la miction, et la dysurie de poussée, parfois terminale. Cette dysurie s'accompagne d'une diminution de la force du jet. On en rapproche les mictions en deux temps, les gouttes retardataires, et la sensation de vessie non vide en fin de miction.
  • Retour au cours nycturie : Terme issu du grec nux : nuit, et ouron : urine. Excrétion urinaire ayant lieu préférentiellement la nuit. Normalement, la quantité d'urine diminue pendant la nuit (de 2 à 4 fois par rapport au jour). La nycturie se caractérise par une émission d'urine plus abondante la nuit que le jour. Elle force le malade à se lever une ou plusieurs fois pendant la nuit pour uriner, et se rencontre au cours du cancer de la vessie et de l'insuffisance rénale (le rein est incapable de concentrer les urines pendant la nuit). Elle est parfois due à l'absorption de boissons trop abondantes avant de se coucher. Elle correspond à une inversion du rythme normal de la diurèse (volume d'urine sécrétée par les reins pendant un certain temps).
  • Retour au cours prolapsus : Le prolapsus génital (ou descente d’organes dans le langage courant) est un déplacement anormal, soit d’un ou plusieurs organes du pelvis féminin vers le bas. Le pelvis, ou petit bassin de la femme, contient trois organes : La vessie en avant, l’utérus et le vagin au milieu, et le rectum en arrière. Le prolapsus génital (ou descente d’organes dans le langage courant) est un déplacement anormal, soit d’un seul organe, soit de deux organes, soit des trois organes du pelvis vers le bas, avec, éventuellement, l’issue de cet organe à l’extérieur, à travers l’orifice vulvaire ou à travers l'anus.
  • Retour au cours système parasympathique : Le système nerveux parasympathique est l'un des deux constituants du système nerveux de l’homme qui, avec le système nerveux sympathique (ou ortho-sympathique) constitue le système nerveux végétatif (ou autonome).
  • Retour au cours système sympathique : Appelé également orthosympathique, le système nerveux sympathique correspondant à la mise en état d'alerte de l'organisme et à la préparation à l'activité physique et intellectuelle. Le système nerveux sympathique appartient aux trois parties du système nerveux autonome (ou végétatif) efférent (partant du centre du système nerveux pour aller vers la périphérie). Les deux autres parties sont le système nerveux entérique (globalement digestif) et le système nerveux parasympathique qui généralement entraîne des réponses opposées (les spécialistes en neurologie disent antagonistes) au système nerveux sympathique.