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Schématiquement, on peut distinguer trois situations cliniques.
La très forte probabilité de « maladie éruptive » classique et bénigne de l’enfant (mégalérythème, exanthème subit, rougeole, rubéole, varicelle, scarlatine…), se définit en fonction des :
En dehors d’un terrain particulier, il faut donner quelques conseils aux parents (surveillance de la fièvre, paracétamol, bonne hydratation).
En cas de scarlatine, il faut prescrire un antibiotique et après guérison vérifier l’absence de souffle cardiaque et de protéinurie.
L’exanthème qui s’associe à d’autres manifestations viscérales et à une altération de l’état général évoquant un syndrome grave (Kawasaki, syndrome du choc toxique…) implique l’hospitalisation pour :
Dans le cas d’un exanthème fébrile qui n’est pas spécifique, qui reste isolé, ou s’associe à quelques autres manifestations, (arthralgies, myalgies, chéilite…), sans caractère de gravité, l’attitude est de :
Il faut garder à l’esprit que c’est une situation fréquente, habituellement rapidement régressive et de pronostic favorable.
Habituellement, aucun examen complémentaire n’est indispensable sauf si l’on suspecte :