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Le diagnostic repose sur l’association de critères :
N.B : la recherche d’autoanticorps dans le sérum se fait par immunofluorescence indirecte, mais ce n’est pas un examen anatomopathologique (utilisation de coupes de peau normale animale dont les caractéristiques moléculaires sont similaires à la peau humaine pour rechercher les autoanticorps dans le sérum du patient) (cf. figure 3).
Raclage du fond de la bulle, étalement direct sur une lame.
La lame est adressée au service d’anatomie pathologique et sera colorée (May-Grünwald-Giemsa, MGG).
C’est une méthode très rapide. Cette technique permet de voir des cellules acantholytiques dans le pemphigus (kératinocytes détachés les uns des autres, de forme arrondie) (figure 2) ou des modifications liées à des virus (effet cytopathogène viral herpétique par exemple).
Examen histologique standard après fixation.
L’immunofluorescence cutanée directe a pour objectif la détection des immunoglobulines (autoanticorps) ou du complément déposés dans la peau (figure 3). Cet examen a un intérêt dans trois situations :
Technique d’immunofluorescence directe cutanée :
Le choix d’un immunomarquage fluorescent sur une coupe congelée s’explique par le fait que l’on souhaite marquer une protéine extracellulaire (autoanticorps : immunoglobuline et complément). Il est possible de procéder à des immunomarquages sur coupes de tissus fixés et inclus en paraffine (immunohistochimie classique), mais la sensibilité de cette technique en cas de protéines extracellulaires est bien moindre en raison des nombreux bains (alcool, xylène, etc.) nécessaires à la préparation des blocs de paraffine, conduisant d’une part à une altération des protéines et d’autre part à leur élution, au moins partielle.
Le choix d’une technique de révélation fluorescente tient également à des raisons de sensibilité, les fluorochromes étant plus sensibles et donnant moins de bruit de fond, celui-ci pouvant être particulièrement gênant pour l’interprétation des marquages de protéines extracellulaires.