1 . 4  -  Interprétation des images, comptes-rendus d’anatomie et cytologie pathologiques


Les lames sont examinées au microscope par un médecin anatomopathologiste et d’autres techniques éventuellement réalisées (colorations spéciales, immunohistochimie, biologie moléculaire…).

L’analyse anatomocytopathologique se base sur l’interprétation d’images, souvent en fonction du contexte clinique. Le résultat est exprimé et diffusé sous forme de compte-rendu écrit.

La terminologie utilisée dans les comptes-rendus d’anatomie pathologique est une terminologie médicale dont il faut connaître la signification exacte (cf. annexe du chapitre 2 « Terminologie utilisée dans les CR de pathologie tumorale »).

Pour les principales pathologies tumorales, l’INCa (Institut national du cancer) et la Société française de pathologie ont défini les informations essentielles à la prise en charge des malades, et devant figurer sur un compte-rendu. Ces informations sont appelées « données minimales » et sont définies dans un référentiel mis à jour régulièrement (http://www.e-cancer.fr/soins/lanatomopathologie).

1 . 5  -  Archives, recherche


Les lames et les blocs des tissus inclus en paraffine sont conservés au laboratoire suivant la réglementation.

Sur le bloc conservé, il est possible de faire secondairement (jusqu’à plusieurs années après) :

  • des études complémentaires à but sanitaire (mise en évidence de protéines par immunohistochimie, analyse de biologie moléculaire après extraction de l’ADN du tissu, etc., pour prescrire un médicament par exemple) ;
  • des travaux de recherche (en suivant les règles en vigueur concernant l’information/consentement du patient, la confidentialité des données et la traçabilité).

Les travaux de recherche peuvent également être faits sur les prélèvements congelés conservés.

1 . 6  -  Double lecture

Certaines pathologies sont de diagnostic difficile (tumeurs rares, images d’interprétation équivoque, nécessité d’adjoindre des techniques spécialisées d’immunohistochimie ou biologie moléculaire…).

Le pathologiste responsable de l’examen peut donc être amené à prendre l’avis d’un deuxième pathologiste.

Pour les lymphomes, sarcomes, mésothéliomes et les tumeurs neuroendocrines rares, l’INCa a mis en place une double lecture systématisée par des réseaux de référence anatomopathologiques.

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