4.
5 - Diagnostic différentiel
A tort, différentes situations ou pathologies sont initialement étiquetées « syncopes » :
- Les accidents ischémiques transitoires vertébro-basilaires ou carotidien
- Les crises épileptiques
- Les intoxications (médicamenteuses, overdoses, monoxyde de carbone..)
- Les troubles métaboliques tels l’hypoglycémie et l’hypoxie
- Les drop attacks (chute brutale sur les genoux sans perte de connaissance)
- Les pseudo-syncopes psychogènes (conversion hystérique)
- La cataplexie (endormissement diurne brutal pathologique)
4.
6 - Examens complémentaires
Lorsque le caractère de la syncope n’est pas celui d’une syncope vasovagale et que l’examen clinique et l’ECG de repos n’apportent pas d’éléments d’orientation un bilan complémentaire doit être réalisé comportant une échographie cardiaque (à la recherche d’une cardiopathie sous jacente), un test d’inclinaison (pour déclencher une syncope vasovagale et caractériser le type de réponse induite : vasoplégique, cardioinhibitrice ou mixte))un enregistrement électrocardiographique soit par télémétrie à l’hôpital soit par holter ECG sur 24 heures soit par des dispositifs d’enregistrement externes (durée 1 mois) ou internes (durée 1 an), une épreuve d’effort (lorsque la syncope survient à l’effort) et en dernier lieu une exploration électrophysiologique.
Au terme de ce bilan, l’étiologie de la syncope conduira à un traitement adapté pouvant comprendre notamment des mesures hygiéno-diététiques et physiques (par exemple contraction isométrique dans les syncopes vagales) un traitement anti-arythmique médicamenteux, l’implantation d’un stimulateur cardiaque voir un défibrillateur.
Malgré des bilans souvent exhaustifs, bon nombre de syncopes restent inexpliquées.
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