2 - Signes cliniques évocateurs d’une compression médullaire et diagnostic différentiel d’une compression périphérique

Le tableau clinique caractéristique d’une compression médullaire regroupe un syndrome lésionnel radiculaire et un syndrome sous-lésionnel médullaire.

2. 1 - Syndrome lésionnel radiculaire

Les signes radiculaires déterminent le siège (niveau lésionnel) d’une compression médullaire :
– douleurs radiculaires de topographie fixe, avec hypoesthésie, déficit moteur avec amyotrophie, fasciculations, hypo- ou aréflexie ;
– d’autres signes témoignent d’une atteinte cordonale postérieure (paresthésies, dysesthésies, douleurs fulgurantes).

2. 2 - Syndrome sous-lésionnel médullaire

Le syndrome sous-lésionnel médullaire comporte :
– une atteinte motrice : déficit de la force musculaire de topographie et d’intensité variable. En général, il s’agit plus d’une paraparésie spasmodique que d’une véritable paraplégie. Le syndrome pyramidal est le plus souvent spasmodique, avec hypertonie élastique, réflexes ostéotendineux vifs, diffusés, polycinétiques, trépidation épileptoïde du pied, signe de Babinski ;
– des troubles sensitifs dans le même territoire sous-jacent au niveau de la compression ;
– des troubles sphinctériens : retard à la miction, envies impérieuses, rétention d’urine, constipation.
Diagnostic différentiel d’une compression périphérique : aucun signe du syndrome pyramidal n’est observé lors d’une compression périphérique.


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