Points essentiels
  • Les myiases sont provoquées par des larves (asticots) de diptères cyclorraphes, vulgairement appelées mouches.
  • Les espèces opportunistes provoquent les myiases cutanées dont les agents sont le plus souvent Musca domestica (mouche domestique), Calliphora erythrocephala et Lucilia sp. (respectivement mouche bleue et verte de la viande) et les myiases des plaies qui, en plus des espèces précédentes, sont dues à Wohlfahrtia magnifica et Cochlyomyia hominivorax.
  • Les myiases accidentelles concernent les myiases des cavités naturelles : myiases rhino-oculaires et auriculaires (Oestrus ovis, Rhinoestrus), rectales (Eristalis tenax) et vaginales (Musca).
  • Les myiases obligatoires sont responsables des myiases furonculoïdes (Dermatobia hominis, Cordylobia anthropophaga, Hypoderma), sous-cutanées rampantes (Gasterophilus) et viscérales (Hypoderma).
  • Le diagnostic est fonction des divers tableaux cliniques.
  • La thérapeutique repose essentiellement sur l’exérèse des asticots et parfois sur l’usage de l’ivermectine.
  • La tungose, provoquée par les femelles de puces du genre Tunga, ou Puces chiques est une parasitose cutanée.
  • Cette puce exclusivement tropicale a la particularité de s'enkyster dans le derme, provoquant ainsi une lésion typique facilement reconnaissable.
  • Cette puce est endémique en Amérique du Sud, aux Caraïbes et en Afrique sub-saharienne. Les cas diagnostiqués en Europe sont importés de ces régions.
  • Le traitement repose sur l’extraction de l’ectoparasite et, si besoin, de la mise à jour de la vaccination antitétanique.