Points essentiels
  • Les leishmanioses sont dues à un parasite du système des phagocytes mononuclées dont l’agent pathogène est un protozoaire flagellé tissulaires du genre Leishmania ; elles sont transmises par un insecte, le phlébotome.
  • Les leishmanioses sont endémiques dans quatre continents : Afrique, Amérique centrale et du Sud, Asie et Europe du Sud.
  • Elles incluent des formes viscérales (LV), des formes cutanées localisées (LCL), cutanées diffuses (LCD) et des formes cutanéomuqueuses (LCM). En fonction de l’espèce parasitaire, l’expression clinique va de la leishmaniose cutanée spontanément résolutive en quelques mois à la leishmaniose viscérale potentiellement fatale.
  • Les leishmanies peuvent être opportunistes (greffes, co-infection avec le VIH, etc.) et responsables de formes disséminées.
  • Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence du parasite ou de son ADN à partir de prélèvements de moelle, de sang ou de biopsie selon la forme clinique.
  • En France, l’amphotéricine B liposomale et les antimoniés pentavalents constituent le traitement classique des formes viscérales. La toxicité des antimoniés est importante et de nombreux cas de résistance sont signalés en Inde. Le traitement de seconde intention fait appel à la miltéfosine.