Points essentiels
  • Les bilharzioses se contractent au cours d’un contact prolongé avec une eau douce ou saumâtre contenant des furcocercaires.
  • Six espèces sont pathogènes pour l’homme et sévissent à l’état endémique en zone tropicale et subtropicale du globe.
  • Les mollusques, hôtes intermédiaires, sont spécifiques de chaque espèce de schistosomes.
  • La symptomatologie est essentiellement liée à la migration et surtout à la rétention des œufs. Elle dépend de l’espèce de schistosome et de l’organe contaminé.
  • L’hématurie indolore et capricieuse est le maître symptôme de la bilharziose urogénitale.
  • La pathologie hépatosplénique est la complication majeure des bilharzioses intestinales et artério-veineuses.
  • L’hyperéosinophilie est évocatrice, en association avec les données cliniques et épidémiologiques.
  • Le diagnostic biologique en phase d’état repose sur la mise en évidence des œufs dans les urines, dans les selles voire les biopsies (rectale, vésicale, hépatique,…).
  • Les techniques sérologiques permettent souvent une orientation diagnostique de bonne valeur en phase d’invasion.
  • L’imagerie médicale est d’un grand recours pour le bilan d’extension.
  • Le traitement médical repose sur le praziquantel.
  • La lutte contre la maladie impose une stratégie globale comprenant la lutte contre les mollusques, le traitement des sujets parasités, la gestion des excrétats et l’éducation sanitaire.