Points essentiels
  • L’otite externe aiguë est une infection cutanée du conduit auditif externe à staphylocoque, pyocyanique ou mycotique, de traitement local.
  • L’otite externe aiguë se manifeste essentiellement par une otalgie : la connaissance du mécanisme des otalgies est indispensable pour comprendre leur étiologie.
  • Symptôme banal, l’otalgie peut révéler une grande variété d’affections ORL ou extra-ORL.
  • Le problème essentiel est donc d’arriver à un diagnostic étiologique précis (cf. tableau 1).
  • Toute otalgie unilatérale qui ne fait pas sa preuve est a priori symptomatique et doit faire l’objet d’une surveillance rigoureuse.
  • L’OMA est d’origine rhinopharyngée.
  • L’OMA est souvent monomicrobienne. L’haemophilus et le pneumocoque en sont les germes les plus fréquents chez l’enfant.
  • Un examen des oreilles s’impose devant toute atteinte de l’état général d’un nourrisson et notamment devant tout syndrome fébrile ou dyspeptique.
  • L’OMA est souvent bilatérale.
  • Dans une OMA suppurée, le tympan est bombant et il a perdu ses reliefs.
  • Tout syndrome fébrile ou dyspeptique du nourrisson doit entraîner une otoscopie.
  • Une antibiothérapie générale est licite dans une OMA suppurée.
  • Elle peut rester probabiliste et sous-entend une évaluation clinique et surtout une surveillance de l’évolution des résistances des germes en cause.
  • La paracentèse garde des indications précises dans une OMA suppurée : elle assure le drainage de l’abcès et permet l’analyse bactériologique.
  • La mastoïdite est la complication classique de l’OMA
  • L’otite séromuqueuse est la complication la plus fréquente à long terme de l’OMA.
  • L’OSM  à tympan fermé est très fréquente chez l’enfant.
  • Toute OSM unilatérale de l’adulte ou de l'enfant, doit faire rechercher une pathologie tumorale maligne du cavum.
  • Le traitement de référence de l’OSM reste l’association adénoïdectomie  mise en place d’aérateurs transtympaniques.
  • Une OMC muqueuse a un pronostic bénin.
  • Le cholestéatome est une otite moyenne chronique dangereuse (complications).
  • Tout malade ayant eu un cholestéatome doit être surveillé régulièrement et longtemps sur le plan otologique en raison du risque de récidive.
  • Les complications endocrâniennes des otites sont graves, elles mettent en jeu le pronostic vital.
  • Toute méningite purulente apparemment primitive doit faire l’objet d’un examen ORL attentif.