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Les produits de dégradation ont un pouvoir cytotoxique. Ils peuvent migrer en direction pulpaire et entraîner une réaction immunitaire pulpaire.
La présence systématique de mercure au sein de l'amalgame dans une proportion de 40 à 50% accentue le problème de la toxicité du matériau. En effet le mercure rentre dans la catégorie des produits toxiques.
En matière de toxicité le facteur le plus fondamental est la dose.
L'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) établit des normes précises de sécurité. Les vapeurs de mercure aussi bien que les sels sont toxiques à des doses de l'ordre de 0.1 mg/m3.
L'amalgame libère du mercure essentiellement lors de la condensation, du polissage et lors de la dépose d'une restauration. Durant ces actes, la proportion de mercure libéré et susceptible d'être absorbé varie entre 85 et 325 mg/m3.
La valeur limite d'exposition aux vapeurs de mercure tolérée dans les locaux de travail qui est de 50 mg/m3 concerne une exposition de 8 heures tous les jours ouvrés pendant une année.
L'air du cabinet dentaire varie entre 1 et 10 mg/m3 de mercure.
Un amalgame fraîchement réalisé représente le quart de l'apport alimentaire journalier et un amalgame vieilli le vingtième soit dans un facteur mille avec le seuil de toxicité journalier.
Il n'existe à l'heure actuelle aucune preuve scientifique susceptible de remettre en cause l'innocuité de l'amalgame.