- Pré-requis et Objectifs
- Cours
- Evaluations
- Annexes
Le rôle de l’équipe n’est pas de prodiguer des cours de puériculture, mais de s’assurer que certains messages ont bien été entendus.
Il doit être rappelé avec insistance : sur le dos à plat, sur un matelas ferme, sans couette ni couverture après 2 mois (gigoteuse ou pyjama-couverture), dans une chambre pas trop chauffée (18 à 19°C). Cela veut dire que, dès le séjour en maternité, le nouveau-né aura été habitué à dormir sur le dos.
Mode de couchage (cf ci-dessus), abstention de fumer dans la pièce où se trouve l’enfant, contre-indication des médicaments à effet sédatif, absence de modification brutale des conditions de vie de l’enfant.
Cours sur la Mort inattendue du nourrisson
Il est précisé avec le mode de préparation des biberons en cas d’allaitement artificiel.
En cas d’allaitement maternel, il faut rassurer. Une légère diminution de la lactation peut être observée lors du retour à la maison, due uniquement à une plus grande fatigue maternelle. Il faut conseiller de poursuivre les mises au sein régulières et plus fréquentes pendant quelques jours pour stimuler davantage en se reposant le plus possible.
Ils ont été effectués par la mère elle-même pendant le séjour.
Elles sont conseillées, dès la sortie de la maternité, l’habillage et la durée de la sortie devant être adaptés à la saison (30 minutes en hiver, faire des paliers lors des sorties en montagne tous les 500 mètres).
Le syndrome du bébé secoué est un sous-ensemble des traumatismes crâniens infligés, ou non accidentels dans lequel c’est le secouement (seul ou associé à un impact) qui provoque le traumatisme crânien infligé.
Le SBS survient le plus souvent chez un nourrisson de moins de 1 an.
Le syndrome du bébé secoué est uniquement défini par la présence d’un hématome sous-dural chez un enfant pour lequel l’interrogatoire ne retrouve pas de traumatisme crânien (ou un traumatisme minime incompatible avec les lésions).
Selon les recommandations de l'HAS, l’incidence du SBS varie entre 15 et 30/100 000 enfants de moins de 1 an Si l’on rapporte ces résultats au chiffre des naissances en France, on peut estimer que 120 à 240 nourrissons pourraient être concernés chaque année par cette maltraitance.
Les chiffres publiés sous-estiment certainement la réalité. En effet, ils font surtout état des cas les plus sévères, l’absence d’autopsie systématique des nourrissons décédés d’une mort inattendue empêche de faire certains diagnostics et il est souvent difficile de différencier traumatismes crâniens infligés et des traumatismes crâniens accidentels.
Toujours selon l'HAS, parmi les facteurs de risque les plus associés à la violence faite aux nourrissons, on remarque :
Il est de la responsabilité des professionnels d'effectuer, à la maternité et dans les jours qui suivent le retour de la maternité, une sensibilisation systématique des parents au danger du secouement.
Les parents doivent apprendre qu’il existe d’autres moyens de composer avec l’épuisement et les sentiments de frustration face à un bébé et qu’il faut faire preuve de prudence lorsque vient le moment de choisir la personne qui susceptible de garder l'enfant.
Il s'agit d'une Hormone synthétisée au niveau de la peau grâce au rayonnement solaire, qui permet la prévention du rachitisme.
Supplémentation des nouveau-nés :
La supplémentation est débutée au 2ème jour.
La vitamine K (facteur nécessaire à la sécrétion des formes fonctionnelles des facteurs de coagulation II, VII, IX et X) est administrée à tous les nouveau-nés à la naissance. Elle prévient la maladie hémorragique du nouveau-né.
Administration à tous les nouveau-nés de 2 mg de vitamine K Per os à la naissance, vers J3, puis 1 fois par semaine en cas d’allaitement maternel exclusif.
Son administration sera parentérale dans les situations à risque:
Certaines seront déjà commencées en maternité : contre l’hépatite B pour les nouveau-nés de mère porteuse chronique du virus. Le BCG peut être proposé dans les familles à risque tuberculeux élevé.