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Aménorrhée
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Absence des règles, de menstruation. Le plus souvent, la grossesse en est la cause. Dans les autres cas, l’aménorrhée peut être l'unique symptôme d'une pathologie ou au contraire, un parmi de nombreux autres. La recherche de la cause d’une aménorrhée nécessite rarement des examens nombreux. La prise en charge thérapeutique est parfois plus délicate.
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Aménorrhée secondaire
:
Absence de menstruation depuis plus de 3 mois chez une patiente antérieurement bien réglée.
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courbe ménothermique
:
Tracé relevant les variations de la température corporelle rectale au cours d'un cycle menstruel. Pour établir une telle courbe, la température doit être prise tous les matins à la même heure, si possible avant le lever. On note également les dates des règles, douleurs pelviennes, saignements inter-menstruels, thérapeutiques prises, rapports sexuels. Le jour de l'ovulation, le changement des taux d'hormones circulant dans le sang (arrivée de progestérone) provoque une élévation d'environ un demi-degré Celsius. Cette élévation disparaît en fin de cycle, s'il n'y a pas eu de fécondation, au moment où le corps jaune régresse. Il est intéressant d'établir de telles courbes ménothermiques pour une femme qui veut pratiquer une contraception sans contraceptifs, uniquement basée sur l'évaluation du jour de l'ovulation. La méthode reste cependant très aléatoire car de nombreux facteurs peuvent perturber la courbe (se lever la nuit, toute maladie, etc.).
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échogénicité
:
Aptitude d'un tissu à rétrodiffuser les ultrasons.
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fibrome utérin
:
Tumeur bénigne, développée à partir du muscle de l’utérus. Les fibromes sont constitués de fibres musculaires lisses qui s’enroulent sur elles-mêmes et sont séparées par du tissu conjonctif fibreux. Il serait donc plus juste de parler de « fibromyome » pour rendre compte des deux composantes, mais le terme de fibrome est largement passé dans le langage courant.
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glaire cervicale
:
Sécrétion de glycoprotéines produite par les glandes du canal cervical en période pré-ovulatoire (fin de phase folliculaire). Elle assure plusieurs fonctions : condamner la cavité utérine en dehors de la période ovulatoire et ainsi la protéger contre les intrusions de germes pouvant être pathogènes ; protéger les spermatozoïdes contre les conditions hostiles du vagin (en effet, le pH du vagin est acide et toxique pour les spermatozoïdes tandis que le pH de la glaire est légèrement basique) ; fournir un appoint énergétique aux spermatozoïdes.
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grossesse molaire
:
Résultat d'une anomalie lors du processus de fécondation. Des anomalies se produisent alors dans les cellules qui deviennent le placenta. La grossesse molaire, appelée parfois « môle hydatiforme », fait partie d'un groupe de maladies appelé « tumeurs trophoblastiques gestationnelles ». En général, elles sont bénignes (non cancéreuses). Lors d'une grossesse molaire « complète », l'œuf fertilisé n'a aucun chromosome maternel et ceux du spermatozoïde du père sont dupliqués. L'œuf contient donc deux copies des chromosomes du père et aucun de la mère. Dans ce cas de figure il n'y a pas d'embryon, ni de sac amniotique ou de tissu placentaire normal. Le placenta devient alors une masse de kystes qui ressemble à une grappe de raisin. Ces kystes sont visibles à l'échographie, et donnent alors une image « en flocons de neige ». Dans la plupart des grossesses molaires « partielles », l'œuf fécondé contient les 23 chromosomes maternels, mais le double des chromosomes paternels. Il y a donc 69 chromosomes au lieu des 46 normaux. Cela peut arriver quand les chromosomes du spermatozoïde sont dupliqués ou quand deux spermatozoïdes fécondent le même œuf. Dans ce cas, il y a du tissu placentaire parmi la masse en forme de grappe de tissu anormal. L'embryon commence son développement, donc il pourrait y avoir un fœtus, du tissu fœtal ou un sac amniotique. Mais même si le fœtus est présent, il est primordial de comprendre qu'il est génétiquement anormal et qu'il ne pourrait pas survivre et devenir un bébé.
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kyste ovarien
:
fonctionnel: Collection liquidienne développée aux dépens d'un ovaire.
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leucorrhées
:
Écoulement non sanglant provenant du vagin. Elle peut être physiologique (par sécrétion de glaire cervicale et desquamation vaginale) ou pathologique témoignant d'une infection, le plus souvent d'une vaginite. Bien que le terme leucorrhée signifie littéralement « sécrétion blanche », la couleur de la sécrétion vaginale peut varier en fonction de la cause : elle peut aller d'une sécrétion laiteuse à verdâtre. Les écoulements sanguinolents sont à considérer comme des métrorragies. On considère comme anormales des pertes vaginales malodorantes ou responsables d'irritation et de démangeaison.
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macrosomie
:
Se dit d’un nouveau-né dont le poids de naissance est supérieur à 4000 grammes à terme, ou supérieur au 90ème percentile selon l’âge gestationnel.
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métabolite
:
Produit de la transformation d'une substance de l'organisme.
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Métrorragie
:
Saignement génital survenant en dehors des règles. On peut avoir des métrorragies après la ménopause ou à cause d'une grossesse extra-utérine rompue. Dans ce dernier cas le fœtus peut s'être développé dans les trompes (au lieu de l'utérus) et ainsi, rompre un vaisseau sanguin. La métrorragie peut ainsi signer un hémopéritoine. C'est une urgence médicale. Le terme métrorragie ne préjuge en rien de l'abondance du saignement. Il ne faut pas confondre métrorragie avec ménorragie, qui définit des règles anormalement longues et abondantes.
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Point de Béclard
:
Noyau d'ossification épiphysaire de l'extrémité inférieure du fémur chez le fœtus. Son apparition permet de préjuger la maturité du fœtus.
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pollakiurie
:
Fréquence excessive des mictions en petites quantités. Ces mictions ont lieu à intervalles fréquents et sont liées à une sensation de plénitude vésicale (impression de vessie pleine) qui n’est pas due à une vessie pleine mais à une vessie présentant une irritation. Cette sensation s’accompagne d’une impression de plénitude même quand la vessie n’est pas pleine.
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Préménopause
:
Période de transition de plusieurs années précédant la ménopause proprement dite. Elle englobe les dernières règles. Ces troubles concernent environ 70 % de femmes et régressent généralement spontanément. Si la ménopause commence entre 48 et 52 ans, la préménopause débute en moyenne chez les femmes aux environs de 47 ans et demi. Environ 10 % des femmes présentent des bouffées de chaleur alors que leurs règles ne sont pas modifiées. La préménopause se caractérise par une diminution de la fertilité, due à une baisse du nombre d'ovules destinés à être fécondés. D'autre part, elle s'associe à une diminution de la fabrication des hormones progestatives (progestérone) et donc à une prédominance des hormones œstrogéniques. Cette période se caractérise aussi par de nombreux désagréments physiques et psychologiques. La préménopause peut varier de quelques mois à plusieurs années avant l’installation définitive de la ménopause. En général elle dure 5 ans.
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Règle de Naegele
:
Règle mathématique permettant de calculer la date normale de l'accouchement d'une femme enceinte : Terme théorique = Dernière date des règles + 14 jours + 9 mois.
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réseau de Haller
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Réseau de Haller ou Circulus venosus mamillae Halleri : Cercle veineux superficiel anastomosé autour du mamelon, présent lors de la grossesse, et qui surélève le mamelon en se dilatant.
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signe de Hégar
:
Ramollissement de l'isthme utérin et du corps de l’utérus, qui change de constistance. Le fond utérin semble séparé du col.
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signe de Noble
:
Élément diagnostic de la grossesse au cours de son premier trimestre où l'utérus, perceptible dans les culs-de-sac vaginaux latéraux, change de forme : de piriforme (en forme de poire), il devient sphérique et globuleux.
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spéculum
:
Outil médical – généralement en métal ou à usage unique en plastique – permettant d'explorer une cavité corporelle par l'écartement des parois.
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sympathique
:
Qui concerne la partie du système nerveux autonome qui commande les fonctions végétatives et contrôle un grand nombre d'activités inconscientes de l'organisme, telles que le rythme cardiaque, la contraction des muscles lisses, etc.
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tubercules de Montgomery
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Surélévations épidermiques de quelques millimètres à la périphérie de l’aréole du mamelon du sein qui s’observent souvent au début de la grossesse. Pendant la grossesse, ces glandes grossissent et restent présentes pendant l'allaitement. Elles peuvent considérablement varier en nombre, en moyenne entre 4 et 28 pour une aréole.