Les buts sont :
Cependant quelques signes peuvent servir d’éléments d’appoint :
L’étude de la trophicité fœtale permet d’apprécier le bien être fœtal par le biais de sa croissance et de sa trophicité.
Elle est habituellement explorée au début du 8ème mois.
L’hypotrophie est définit par une croissance fœtale <10ème percentile ou à moins 2 DS, soit le 3ème percentile par rapport à une courbe. En cas de RCIU, la mortalité et la morbidité sont liées à la fois à l’hypotrophie mais aussi à la prématurité.
Il existe plusieurs centaines de formules qui incluent : le BIP, le PC, le PA, le fémur, l’âge gestationnel.
La précision de la formule ne rattrape pas l’imprécision de la mesure. En moyenne, l’erreur est de l’ordre de 7 à 10 % . Les limites de l’EPF sont pour le même opérateur d’environ 3% et pour 2 opérateurs différents d’environ 5%.
Les fœtus macrosomes sont donc plus difficiles à dépister.
Dans une population à bas risque, le PA est le paramètre le plus important pour dépister l’hypotrophie. Si on prend le PC ou le fémur, la courbe ROC est proche de la médiane donc on dit à tort à une patiente que son enfant est petit.
Par contre dans une population à haut risque, il vaut mieux faire appel à l’estimation de poids. La formule de Hadlock est la plus utilisée et sûrement la mieux adaptée.
L’EPF n’est pas corrélée à la morbidité et à la mortalité périnatale, c’est la vitesse de croissance qui est le reflet du bien-être foetal.
Si on utilise des courbes de croissance ajustées (taille, poids, ethnie, parité et sexe) on obtient une meilleure prédictivité des issues périnatales.
Il faut respecter un délai entre 2 échographies d’au moins 10 jours (le PA grandit d’environ 1mm/jour) et dans la mesure du possible que ce soit le même opérateur qui fasse les échographies. Si on fait une échographie à 32 SA et une autre à 34 SA avec un autre opérateur, il y a 17% de risque de conclure à une hypotrophie.
On parle de RCIU en cas de cassure de la courbe de croissance, cela permet de les distinguer les fœtus de petit poids de naissance constitutionnel.
Hormis les désordres précoces de la biométrie embryonnaire et fœtale évoquant des anomalies caryotypiques ou des syndromes géniques, la plupart des troubles de la trophicité fœtale sont découverts lors de l’échographie systématique du 3ème trimestre.
L’échographie est un outil parmi d‘autre. Il faut s’aider de l’appréciation clinique et des mesures de flux Doppler.
Il est très important de faire des courbes et de penser à indiquer les corrections de terme.
La biométrie pemet de définir deux types d’hypotrophie :
L’échographie garde une sensibilité médiocre dans le dépistage des fœtus macrosomes et son implication dans les conduites obstétricales (prévention de la dystocie des épaules) est restée à ce jour peu convaincante.