Points essentiels
  • C'est un des motifs les plus fréquents de consultation gynécologique.
  • La principale étiologie est le kyste fonctionnel.
  • La crainte du cancer de l'ovaire est liée à son mauvais pronostic mais il représente 5 % des kystes organiques avant la ménopause et 15 % en postménopause.
  • Dans la majorité des cas, leur découverte est fortuite.
  • L'examen clinique est souvent peu contributif.
  • Le principal examen d'orientation diagnostique est l'échographie pelvienne.
  • Elle sera réalisée par voie abdominale et surtout par voie endovaginale.
  • Chez la femme jeune, la principale étiologie est le kyste fonctionnel ; il faudra contrôler l'échographie au bout de quelques mois avant de suspecter le diagnostic de kyste organique.
  • En cas de persistance du kyste ou d'aspect suspect, une analyse anatomopathologique est recommandée.
  • Dans les kystes non suspects de malignité, la cœlioscopie permet le plus souvent de compléter l'exploration et de réaliser l'exérèse du kyste.
  • La principale complication à redouter est la torsion d'annexe, plus fréquente en cas de kyste de l'ovaire, c'est une urgence chirurgicale.