Points essentiels
  • Les syndromes dépressifs sont assez fréquents pendant la grossesse (10 % des grossesses).
  • Le post-partum blues concerne 30-80 % des accouchées, entre le troisième et le sixième jour après l'accouchement.
  • En cas de poursuite du syndrome dépressif après le septième jour, le diagnostic de dépression doit être envisagé. L'impact des troubles dépressifs du post-partum sur le développement psychique chez l'enfant n'est pas négligeable.
  • Les dépressions de type mélancolique peuvent survenir dans les mois qui suivent. Le risque suicidaire ou le risque d'infanticide doivent être rigoureusement évalués ; une hospitalisation en milieu spécialisés doit éventuellement être imposée.
  • La psychose puerpérale confuso-délirante survient le plus souvent dans la semaine qui suit la naissance avec 20 % de récidives lors de grossesses ultérieures.
  • Les principaux facteurs de risque des troubles psychiques de la grossesse à rechercher sont des antécédents psychiatriques personnels ou familiaux, des antécédents à risque pour le fÅ“tus ou la grossesse, des antécédents obstétricaux pathologiques, une notion d'infertilité, un contexte social, familial ou la notion de toxicomanie et toute pathologie sévère de la grossesse.
  • Il existe plusieurs alternatives pour la prise en charge pluridisciplinaire : hospitalisation dans des unités mère-bébé, crèche thérapeutique ou hôpital de jour.