La
mesure de l’index de résistance au sein de la masse tumorale
oriente également la nature de la lésion. Classiquement :
- Un IR < 0.4 est plutôt en faveur d’une tumeur maligne,
- Un IR > 0.4 est plutôt en faveur d’une tumeur bénigne.
L'index de pulsatilité
peut être utile :
- Un IP < 1 est plutôt en faveur d'une pathologie maligne,
- Un IP > 1 est plutôt en faveur d'une pathologie bénigne.
Mesure de la vitesse moyenne maximale : Correspond à la moyenne
des vitesses maximales calculé par l’échographe. Une vitesse
supérieure ou égale à 7 cm/sec orienterait plutôt
vers une pathologie maligne.
Au sein d'une même masse, les enregistrements spectraux étant très hétérogènes selon la zone étudiée, il faut prendre en compte les spectres ayant la vitesse la plus élevée et les valeurs les plus basses des index avec un minimum de trois échantillonages.
Corrélations anatomo-échographiques
Il ne faut pas faire de
diagnostic anatomo-pathologique (exception faite peut-être des kystes
dermoïdes dont l'échostructure est évocatrice) à partir
d'une description échographique. Cependant, certains aspects échographiques
peuvent orienter le clinicien.
Trois groupes histologiques :
- Tumeurs du revêtement épithélial ( 80 % des tumeurs de
l’ovaire),
- Tumeurs germinales (10 à 25 % des tumeurs de l’ovaire, surtout
avant 20 ans),
- Tumeurs du mésenchyme et des cordons sexuels.
Ces descriptions sont peu spécifiques en dehors du kyste dermoïde.
- Cystadénomes séreux
Uniloculaires à parois fines et lisses elles peuvent parfois présenter
des microvégétations de moins de 3mm.
Parfois multiloculaires avec fins septa réguliers.
Rarement à prédominance ou complètement solides.
- Cystadénomes séreux borderline
Peut être identique aux formes bénignes avec souvent des végétations.
-
Cystadénocarcinomes malins
Lésions kystiques mixtes avec végétations nombreuses. Contenu
liquidien souvent inhomogène. Végétations parfois externes
avec parois épaisses et irrégulières. Hypervascularisation
tumorale. Ascite.