Les glandes non pathologiques, hypofonctionnelles du fait de l’hypercalcémie, ne sont pas visibles. À l’inverse, les lésions hyperfonctionnelles concentrent le sesta-MIBI.
La sensibilité de la scintigraphie est de l’ordre de 80 à 90 % dans les adénomes, quelle que soit la méthode d’acquisition utilisée. Elle dépend de la taille des glandes et de l’activité sécrétoire. La sensibilité est plus faible dans les petits adénomes et pour les valeurs faibles de parathormone. Elle est inférieure à 50 % dans les hyperplasies. Ainsi un examen négatif ne remet pas en cause le diagnostic d’HPT1.
(Cette négativité de la scintigraphie est habituelle dans les NEM)
La spécificité de la scintigraphie est proche de 100 %. Les faux positifs se résument aux nodules thyroïdiens et certaines tumeurs neuro-endocytes thoraciques. Pour les atteintes uniglandulaires, il est légitime de comparer le résultat de la scintigraphie avec une échographie cervicale. Dans les cas difficiles (recherche d’ectopies, récidives), l’exploration nécessite, en plus de l’échographie, une imagerie cervicomédiastinale par tomodensitométrie ou IRM. L’acquisition simultanée, tomoscintigraphique et tomodensitométrique, est désormais possible grâce à l’utilisation d’appareils hybrides, facilitant la superposition des images fonctionnelles et morphologiques.