Points essentiels
- La primo-infection par le VIH est symptomatique dans environ 50 à 80 % des cas.
- Une éruption cutanée est présente dans 60 à 70 % des cas symptomatiques.
- La primo-infection par le VIH doit être systématiquement évoquée en présence d’un érythème généralisé fébrile de l’adulte.
- Des érosions muqueuses, buccales, génitales ou anales sont fréquentes.
- Les tests biologiques doivent être demandés avec l’accord du malade.
- Le diagnostic au stade aigu repose sur l’antigénémie p24 et la charge virale sérique détectée par PCR.
- À ce stade, les sérodiagnostics sont en général négatifs ou douteux. Ils doivent être répétés 3 à 4 semaines plus tard.
- La sévérité de la primo-infection est considérée comme un marqueur pronostique péjoratif justifiant un traitement précoce.
- Un traitement antirétroviral précoce est recommandé dans les formes symptomatiques sévères pour diminuer le taux de charge virale résiduelle après la primo-infection et éviter la progression de l’infection vers le Sida.