Points essentiels
- Fréquence des toxidermies.
- L’infection par le VIH est un facteur de risque majeur de toxidermies.
- Le diagnostic de toxidermie est un diagnostic de présomption, fondé sur un faisceau d’arguments, la certitude est exceptionnelle.
- L’aspect histologique est rarement spécifique.
- Ne pas confondre éruption polymorphe (association chez un même patient de lésions de sémiologie différente) avec érythème polymorphe (chaque lésion a une morphologie complexe « polymorphe » mais toutes les lésions sont semblables).
- En cas de toxidermie érythémateuse : lésions très étendues, fièvre, adénopathies, œdème du visage doivent faire redouter une forme grave (« syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse ») et faire pratiquer NFS et bilan hépatique.
- Érosions muqueuses, lésions cutanées vésiculeuses ou bulleuses font suspecter une nécrolyse épidermique toxique et imposent l’hospitalisation.
- L’administration du (des) médicament(s) suspect(s) doit être arrêtée d’urgence en cas de toxidermie grave.
- L’administration du (des) médicament(s) suspect(s) ne peut être poursuivie sous surveillance qu’en cas de toxidermie érythémateuse bénigne, et si le bénéfice attendu du traitement le justifie.
- Une réintroduction à visée diagnostique n’est pas justifiée.
- En cas de réaction sévère et d’urticaire, l’utilisation du (des) médicament(s) suspect(s) doit être contre-indiquée par écrit.
- Toute réaction grave ou inattendue doit être notifiée.