• Retour au cours Accident vasculaire cérébral ou infarctus cérébral : Déficit ou signes neurologiques de début brutal liés à l’interruption du flux sanguin dans une région spécifique du cerveau.
  • Retour au cours Cataplexie : Perte brusque du tonus musculaire sans altération de la conscience typiquement déclenchée par une émotion.
  • Retour au cours Coma : Perte de connaissance prolongée insensible aux stimuli extérieurs dont le patient sort progressivement ou après des manÅ“uvres thérapeutiques.
  • Retour au cours Confusion mentale : État avec déficit d’attention et de concentration, désorientation, hallucinations, propos incohérents et agitation.
  • Retour au cours Crise comitiale : Perte de connaissance prolongée avec signes focaux initiaux ou post-critiques. Dans sa forme généralisée, il y a une crise tonicoclonique puis une phase résolutive. Elle s’accompagne de morsure de langue (latérale et profonde) et d’une confusion post-critique.
  • Retour au cours Lipothymie : Lipothymie (ou presyncope en anglais) : syncope « incomplète » qui ne va pas jusqu’à la perte de tonus postural ou pas jusqu’à la perte de contact. Elle peut se résumer à une sensation imminente de perte de connaissance.
  • Retour au cours Malaise : Indisposition, gêne, trouble ou « mal-être » ou « sensation pénible souvent vague d’un trouble des fonctions physiologiques ». Ce n’est pas un terme médical mais une plainte ou un recours aux soins.
  • Retour au cours Narcolepsie ou maladie de Gélineau : Associe une cataplexie à des accès irrépressibles de sommeil survenant plusieurs fois par jour et durant de quelques secondes à 30 minutes, parfois dans des situations délicates ou dangereuses, parfois accompagnée de difficultés d’attention et de troubles de mémoire.
  • Retour au cours Perte de connaissance : Elle peut être définitive en cas de mort subite et très prolongée en cas de coma. Dans ce terme, la réversibilité avec ou sans séquelle n’est pas implicite, c’est donc un terme général qui décrit une altération de la conscience avec perte de contact. Le terme de perte de connaissance est ouvert sur des champs diagnostiques divers des domaines neurologique, cardiologique, métabolique ou toxicologique… C’est toute la difficulté d’associer une sémantique à un champ diagnostique.
  • Retour au cours Phénomène d’Adams-Stokes : Terme proposé au XIXe siècle pour désigner une syncope à début brutal précédé de pâleur, de durée < 30 secondes avec retour abrupt à une conscience normale dont l’étiologie est cardiaque et rythmique. On parle aussi de syncope à « l’emporte-pièce ».
  • Retour au cours Prodromes : Sensations présentes avant une syncope ou une lipothymie ; par exemple : nausées, palpitations, etc.
  • Retour au cours Syncope : Trouble de conscience avec hypotonie – et perte du tonus postural – de début brutal ou rapide et spontanément régressif, en général bref. Après le retour à la conscience, l’état neurologique, notamment le comportement, et l’orientation sont normaux. Une amnésie brève est assez fréquente (le patient n’a pas souvenir d’avoir perdu connaissance). On constate une dérive du vocabulaire en cardiologie vers les termes de syncope « typique » ou « vraie », etc. Cette dérive est sans fondement.