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Figure 1 : Aspect en microscopie d’une peau normale (hématéine éosine safran, × 200)
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Figure 2 : Examen cytologique de produit de grattage d’une bulle récente (cytodiagnostic de Tzank) de pemphigus
On trouve un matériel hémorragique avec de nombreuses hématies et, au centre, un kératinocyte acantholytique, arrondi, avec une pâleur périnucléaire du cytoplasme.
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Figure 3 : Principe des examens d’immunofluorescence cutanée directe et indirecte
En immunofluorescence directe, on recherche des autoanticorps déposés dans l’épiderme du malade, par incubation des coupes de peau congelée avec des anticorps couplés à un fluorochrome, spécifiques des isotypes humains (anti-IgA, IgG et IgM). En immunofluorescence indirecte, les autoanticorps sont cherchés dans le sérum des malades, que l’on incube à des dilutions différentes sur une peau animale. La technique de marquage repose ensuite sur une seconde incubation avec les anticorps anti-Ig humaines, comme pour l’examen en immunofluorescence directe. Cette technique permet ainsi de doser la quantité d’autoanticorps circulants. L’immunofluorescence indirecte n’est pas un examen fait dans les services d’anatomie pathologique.
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Figure 4a : Biopsie d’une bulle de pemphigus, montrant un clivage intra-épidermique, au-dessus des cellules de l’assise basale épidermique, par un mécanisme d’acantholyse
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Figure 4b : Immunofluorescence directe avec un anticorps anti-IgG, réalisée sur une biopsie de peau périlésionnelle montrant un dépôt d’IgG interkératinocytaire, réalisant un aspect en « maille »