Points essentiels
• Le cancer de prostate est le plus souvent un adénocarcinome.
• Le diagnostic de cancer de prostate est anatomopathologique.
• Biopsies : à l’aiguille fine par voie endorectale.
• Cartographie en sextant : 12 prélèvements, échoguidés, aiguille 18 Gauge (apex, médian, base en périphérie [latéral] et en paramédian [médiolobaire]).
• Les biopsies sont mises dans des flacons séparés, étiquetés (1 flacon par sextant).
• Sur les biopsies, la compte-rendu précisera :
– le type histologique de cancer (adénocarcinome le plus souvent) ;
– le nombre de biopsies envahies et leur siège ;
– la longueur du cancer ;
– le score histopronostique de Gleason ;
– l’extension du cancer en dehors de la prostate (si tissu périprostatique observé) : oui/non ;
– l’infiltration périnerveuse : oui/non.
• Le score de Gleason est un score histopronostique évaluant la différenciation des carcinomes.
• Chaque foyer tumoral est coté de 1 à 5 en fonction de l’architecture.
• Le score va de 2 à 10 et est la somme des deux grades les plus représentés sur le prélèvement. Le 1er chiffre correspond au grade prédominant, le 2nd correspond au grade secondaire.
• En cas de cancer sur une résection de prostate pour hyperplasie bénigne, on évalue la surface de copeaux envahie par le cancer (en fonction de la surface de copeaux envahie, T1a : < 5 % cancer, T1b : > 5 % cancer).
• L’examen anatomopathologique d’une pièce de prostatectomie pour cancer permet de :
– définir le type histologique de cancer ;
– réévaluer le score de Gleason sur l’ensemble de la pièce ;
– décrire la topographie du ou des foyers tumoraux (le cancer de prostate est souvent multifocal) ;
– apprécier le stade d’extension tumoral pTN ;
– apprécier les limites chirurgicales (R0/R1).