L’IRM cardiaque est une imagerie récente permettant une analyse statique et dynamique de l’appareil cardio-vasculaire fournissant des données complémentaires à l’échographie cardiaque.
Les principes physiques permettant d’obtenir des images en IRM sont complexes. Le patient est placé dans un champ magnétique de très forte puissance permettant une cartographie tridimensionnelle des signaux émis par les protons des tissus de différentes densités. Les signaux émis par ces protons sont décomposés selon un axe parallèle au champ magnétique correspondant à la relaxation T1 aussi appelée relaxation longitudinale et selon un axe perpendiculaire au champ magnétique correspondant à la relaxation T2 dite relaxation transversale. Les relaxations T1 et T2 des protons dépendent des tissus et permettent d’obtenir pour une même structure deux images de contraste différent.
Ensuite différentes séquences seront utilisées en fonction des informations souhaitées :
L’utilisation de produits de contraste (gadolinium) peut être nécessaire pour la réalisation de certaines séquences.
Les indications de l’IRM sont :
Les deux principales sources de dégradation dans la qualité des images cardiaques sont constituées par les mouvements respiratoires et les battements cardiaques. L’acquisition en apnée et un rythme cardiaque régulier et lent avec bonne synchronisation ECG sont donc des conditions indispensables pour une imagerie de qualité.
La synchronisation du recueil des images à l’ECG en plus de diminuer les artéfacts permet d’imager les différentes phases du cycle cardiaque.
Le patient n’a pas besoin d’être à jeun pour l’examen. Il faut s’assurer de l’absence de pièces ferromagnétiques qu’il serait dangereux d’introduire dans l’aimant. La sédation est souvent nécessaire chez l’enfant. La durée de l’examen varie de 20 minutes à 1 heure en fonction des renseignements souhaités et de la complexité de la cardiopathie.
Les contre-indications absolues à la réalisation d’une IRM sont :
Les contre-indications relatives sont :