Monsieur G., âgé de 48 ans, est amené aux urgences par les pompiers après une crise d’épilepsie tonicoclonique généralisée survenue sur la voie publique. Dans les antécédents, on relève un éthylisme chronique avec un sevrage alcoolique depuis quelques jours. À l’examen aux urgences, environ 30 minutes après la crise convulsive, le patient est confus. Le score de Glasgow est à 12. Il n’y a pas de déficit moteur, pas de syndrome pyramidal. L’examen des paires crâniennes est normal. La pression artérielle est à 130/80 mmHg, la fréquence cardiaque à 100/min, la température à 37,3 °C. Il n’y a pas de syndrome méningé. Il existe une plaie du cuir chevelu en regard de la région temporale droite qui nécessitera 3 points de suture.
Existe-t-il à l’arrivée aux urgences des signes de gravité de cette crise convulsive ?
Si vous prescrivez des morphinomimétiques, lesquels utilisez-vous, par quelle voie et à quelle dose ?
Faut-il demander un examen d’imagerie cérébrale chez ce patient ? Si oui, lequel ? Justifiez votre réponse.
Quarante-cinq minutes après son arrivée, M. G. fait une deuxième crise convulsive généralisée. Au décours de cette crise, il reste somnolent. L’examen montre une asymétrie de motricité spontanée ou aux stimulations nociceptives, le membre supérieur et le membre inférieur gauches bougent moins que le droit. Le reste de l’examen est sans modification.
Quels sont les signes cliniques qui font craindre un engagement temporal ?
Quelles sont les hypothèses diagnostiques au décours de la deuxième crise et quelle conduite proposez-vous ?