Points essentiels
Histoplasma capsulatum var. capsulatum :
  • L’histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. capsulatum reste en France métropolitaine la première étiologie des mycoses exotiques systémiques au retour de zone d’endémie.
  • Les patients séropositifs pour le VIH qui ont séjourné en zone d’endémie d’histoplasmose (États-Unis, Antilles, Guyane, Nouvelle-Calédonie…) sont particulièrement exposés.
  • Le spectre clinique est large : signes pulmonaires, cutanés, ORL, viscéraux avec altération majeure de l’état général.
  • Le diagnostic repose sur la mise en évidence de petits éléments levuriformes non filamenteux à l’examen direct dans les produits pathologiques.
  • La culture d’Histoplasma nécessite des précautions particulières (laboratoires de type NSB3).
  • Les molécules actives sur l’histoplasmose sont l’amphotéricine B et les azolés (itraconazole).
Histoplasma capsulatum var. duboisii :
  • L’histoplasmose à Histoplasma capsulatum var. duboisii est la moins fréquente des histoplasmoses d’importation.
  • Cette mycose atteint surtout la peau, les os et les ganglions, elle ne semble pas être influencée par l’immunodépression.
  • L’examen direct met en évidence de grands éléments levuriformes ovalaires, en forme de sablier.
  • Le traitement repose sur l’amphotéricine B (Fungizone®) et l’itraconazole (Sporanox®) ; les rechutes sont fréquentes ; le traitement chirurgical des abcès est conseillé.