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Physiopathogénie
La rétine est vascularisée par deux circulations différentes, alimentées toutes deux par des branches de l’artère ophtalmique :
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La circulation choroïdienne est sous-jacente à la rétine. Elle est alimentée par les artères ciliaires postérieures, et assure la nutrition et l’oxygénation des couches externes (profondes) de la rétine, c’est à dire l’épithélium pigmentaire de la rétine et les photorécepteurs.
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La circulation rétinienne proprement dite est issue de l’artère centrale de la rétine et vascularise les couches internes de la rétine, c’est-à-dire les cellules bipolaires, les cellules ganglionnaires et les fibres optiques.
L’artère centrale de la rétine se divise en deux branches supérieure et inférieure se divisant elles même, chacune, en branche temporale et branche nasale. La division se poursuit ensuite sur un mode dichotomique.
La vascularisation rétinienne est de type terminal, c’est-à-dire que tout le sang qui pénètre par l’artère centrale ressort de l’oeil par la veine centrale de la rétine. Il n’y a pas d’anastomose possible avec une circulaton de voisinage.
L’arrêt circulatoire dans le territoire de l’artère centrale de la rétine entraîne des lésions ischémiques définitives de la rétine interne en 90 minutes :
- de ce fait, les occlusions artérielles rétiniennes entraînent souvent un perte d’acuité visuelle sévère de l’oeil atteint malgré la mise en route d’un traitement en urgence.
- de plus, elles sont le plus souvent la traduction d’une atteinte vasculaire sur l’axe carotidien ou d’une cardiopathie emboligène. Elles devront être l’occasion d’un bilan étiologique pour éviter qu’une urgence fonctionnelle visuelle ne se transforme en une urgence vitale.
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