• Avantages
• Inconvénients
L’évolution de la membrane après sa pose se fait en 4 étapes : hydratation, déformation, dégradation et résorption.
Intérêts : hémostase, chimiotactisme, manipulation aisée et bonne tolérance.
• Origine du collagène :
Elaborée à partir de collagène porcin, elle présente une technologie « Glymatrix » où le sucre D-ribose est un réactif d’entrelacement afin de créer des mailles croisées (glycation).
Maniable, flexible, elle est utilisée dans la régénération osseuse guidée. Elle conserve sa fonction de barrière durant 6 mois (2-4 mois si exposée), sa résorption prend 8-10 mois.
Obtenues par réticulation de collagène de type I (tendons d’Achille bovins) grâce au formaldéhyde, elles présentent une matrice tridimensionnelle.
Biocompatibles, elle présente une faible immunogénicité. Leur structure semi-poreuse assure le maintien du caillot. Elle est résorbée en 8 semaines, réalisant une fonction de barrière pendant 4 – 7 semaines.
Elles sont indiquées pour la régénération tissulaire guidée.
Elle est réalisée à partir de collagène pur (type I et/ou III) et possède une structure en bicouche :
Elle se caractérise par une faible antigénicité, une excellente biocompatibilité, une grande résistance au déchirement et une durée de résorption prolongée. Elle possède une microstructure à fibres longues absorbantes.
Elle est indiquée notamment pour la régénération tissulaire guidée (RTG), la régénération osseuse guidée (ROG), l’emploi simultanée d’une membrane et d’implants.
Il existe une variante, la membrane BioGide Perio ®, qui se caractérise par une surface plus lisse et un temps d’imprégnation allongé (maillage de collagène renforcé).
Ce matériau synthétique biodégradable est produit à partir de polyglactine 910, comme les fils de suture (copolymère d’acide polyglycolique PGA, 90 %, et d’acide lactique, 10 %), organisé.en réseau et contenant des pores de raille inférieure à 2 mm.
2 types :
Elle est élaborée à partir de polymères lactiques et glycoliques, sans additif ou plastifiant.
La résorption se fait en 4 à 6 semaines.
Elle est indiquée pour les alvéolyses partielles et les récessions gingivales.
Elle est constituée de collagène (derme bovin) et de chondroïtine sulfate. Lors de leur fabircation, a lieu un processus de réticulation qui crée des lésions naturelles de type peptidique entre les chaînes.
Elle présente des aspérités de surface qui permettent le développement et l’ancrage des fibres conjonctives.
La résorption se fait en 4 - 8 semaines
Elle est composée d’acide polylactique traité par un ester d’acide citrique. Elle présente deux couches distinctes avec un espace réel :
Résorption : 6 semaines minimum.
Cette membrane est constituée d’élastine et de fibrine bovine avec un treillis de polyglactine (résistance mécanique). Sa composition est très proche du tissu conjonctif humain. Elle est l’application à l’Odontologie de l’Endo-patch ® utilisée en chirurgie viscérale. La résorption se fait en 4 - 6 semaines.
Membrane de fibrine autologue, elle concentre les leucocytes, des plaquettes et des molécules de cicatrisation et de l’immunité.
Elle est concernée par la Loi Bioéthique du 08/06/2004.
La fibrine sert de support, permet l’angiogenèse et le contrôle immunitaire. Elle assure la captation des cellules souches circulantes et l’épithélialisation de couverture de la plaie.La membrane PRF est perméable au développement d’une micro-vascularisation, guide la migration des cellules épithéliales, possède un effet stimulant du maillage de fibrine sur la colonisation. Les cellules souches sont piégées par la matrice fibrineuse.
Les volumes obtenus par centrifugation sont limités.
La membrane sera choisie en fonction du cas clinique et de la technique du praticien
Ces biomatériaux représentent une alternative aux membranes périostées qui sont des greffes autogènes de périoste pris au niveau palatin en soulevant la muqueuse. Cette membrane se rapproche de la membrane idéale. Le périoste et le conjonctif font, ici, office de membrane.
Normalisation : la norme ISO 22803, 2004 spécifie les exigences pour un dossier technique sur l'évaluation des aspects chimique, physique, mécanique, biologique et clinique des membranes, et leur comportement, qu'elles soient résorbables, partiellement résorbables ou non résorbables, utilisées.