1  -  Préambule

L’enseignement clinique des étudiants du premier cycle permet l'acquisition de connaissances bio-cliniques et sémiologiques et fait comprendre les grands processus qui peuvent altérer un état normal.

La progression exponentielle et rapide des connaissances médicales conduit à rejeter toute idée d'exhaustivité et impose des choix sélectifs dans le programme du deuxième cycle.
Celui-ci a pour objectif l'acquisition de compétences cliniques et thérapeutiques pour permettre aux étudiants d'exercer les fonctions hospitalières du troisième cycle puis d'acquérir les compétences professionnelles de la filière dans laquelle ils s'engageront.

En fin de deuxième cycle, tous les étudiants doivent avoir assimilé l'organisation du système de santé et acquis une démarche de santé publique. En particulier, ils doivent connaître : les processus anatomo-physio-pathologiques des maladies ; l'examen somatique et les principaux gestes techniques ; les pathologies les plus fréquentes, leurs procédures diagnostiques, leurs thérapeutiques et leurs préventions ; la démarche médicale en fonction de la prévalence, de la gravité et des possibilités thérapeutiques ; la gestion des urgences les plus fréquentes ; la maîtrise des outils de la relation et de la communication avec le patient et son contexte familial.

Les modalités d'enseignement intègrent des nouvelles technologies éducatives qui favorisent le développement de l'auto-apprentissage et l'interdisciplinarité. Elles comportent des séminaires, des conférences de synthèse, des enseignements par petits groupes.
L'acquisition de ces objectifs repose sur une complémentarité des enseignements théoriques et des stages hospitaliers. Les enseignements ne cherchent pas à couvrir l'ensemble des champs disciplinaires, mais considèrent comme essentiel ce qui est fréquent ou grave ou constitue un problème de santé publique et ce qui est cliniquement exemplaire. Il revient en particulier aux enseignants de spécifier et de différencier ce qui appartient au deuxième cycle de ce qui relève du troisième cycle des études médicales, au cours duquel est acquise la professionnalisation.

La pathologie vasculaire périphérique possède un Conseil National des Universités unique et commun qui a la particularité d’être médico-chirurgical. Il était donc logique que médecins et chirurgiens collaborent à la rédaction de ce polycopié du module 9, en réunissant dans un séminaire pédagogique annuel les enseignants de leurs 2 Collèges.

Les textes ont été préparés par des groupes de travail puis relus en séances plénières.
Les sujets du module 9 : Athérosclérose, Hypertension, Thrombose ainsi que les autres sujets de pathologie vasculaire de la réforme du 2° cycle constituent un thème transversal habituellement enseigné par plusieurs disciplines de spécialités. Lorsqu’une autre discipline était interférente, l’avis de l’un de ses enseignants a été pris (neuro-vasculaire, néphrologue par exemple).

Le Président du Collège de Chirurgie vasculaire et
Le Président du Collège des Enseignants de Médecine vasculaire

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