3  -  Contre-indications

Les contre-indications médicales sont rares :

  • Galactosémie congénitale du nourrisson (déficit en galactose 1 phosphate uridyl transférase qui est une enzyme nécessaire au métabolisme du galactose (composé du lait))
  • Séropositivité HIV en occident sauf si pasteurisation (dans le Tiers Monde, le rapport risque-bénéfice reste favorable à l'allaitement maternel),


Les contre-indications relatives sont : tuberculose évolutive, psychose, prise de médicaments toxiques (antithyroïdiens de synthèse en particulier).

En revanche, des seins petits, des mamelons ombiliqués, des antécédents de chirurgie mammaire, ne sont pas des contre-indications.

En fait, la principale contre-indication est le non désir d'allaiter qu'il faut savoir respecter : un biberon donné avec amour vaut mieux qu'un sein donné avec réticence ; il en va de la relation mère-enfant.

Une autre contre-indication est le cancer du sein en cours de traitement. À distance du traitement, l’avis du cancérologue est indispensable avant d’entreprendre l’allaitement. Il est de toute façon indispensable avant d’entreprendre une grossesse.
Les contre-indications temporaires sont : la consommation par la mère d’un aliment dont le goût déplaît au bébé qui refuse alors de téter, la prise maternelle de toxiques (alcool, cannabis…). L’infection d’un sein par engorgement (lymphangite ou abcès) n’exclut pas l’allaitement, mais il faut le vider avec un tire-lait ; le lait contaminé est jeté.
Attention, beaucoup de médicaments passent dans le lait, la mère doit toujours demander conseil au médecin ou la sage-femme avant d’y exposer son enfant.

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