Points essentiels
  • La coloscopie est le seul examen validé permettant un inventaire précis des polypes colorectaux, leur ablation par voie endoscopique et leur analyse histologique. La plupart des polypes sont des adéno- mes, dont 5 % se transformeront un jour en cancer.
  • Les patients à risque élevé ou très élevé de cancer colorectal se voient proposer des coloscopies de surveillance à un rythme suggéré par des groupes d’experts.
  • Les cancers colorectaux sont fréquents, essentiellement après 50 ans, et représentent en France la deuxième cause de mortalité par cancer. Ils sont pour la plupart issus de la lente transformation can- céreuse d’adénomes. Les cancers diagnostiqués à un stade précoce sont pour beaucoup curables.
  • Le dépistage des lésions pré-cancéreuses et cancéreuses colorectales à un stade curable, par détec- tion d’un saignement occulte dans les selles tous les deux ans entre 50 et 74 ans, est en cours de diffusion en France dans la population générale considérée à risque moyen. C’est une priorité de Santé Publique en France susceptible de réduire la mortalité par cancer colorectal (+++).
  • Le traitement chirurgical des tumeurs colorectales, éventuellement complété par une radiothérapie pré-opératoire avec ou sans chimiothérapie (certains cancers rectaux) ou par une chimiothérapie adju- vante post-opératoire (cancers coliques avec envahissement ganglionnaire), constitue la base du trai- tement curatif des cancers colorectaux.