Points essentiels
  • Dans les pays développés, le diagnostic d’une forme chronique de giardiose doit faire chercher un déficit immunitaire.
  • Le risque d’infection par Taenia saginata peut être prévenu par la cuisson de la viande de boeuf.
  • L’oxyurose est très répandue dans les familles et les collectivités. Lorsqu’un cas y survient, il est conseillé de traiter simultanément l’entourage.
  • L’amibe non pathogène Entamoeba dispar, dont la forme kystique ne peut pas être distinguée morphologiquement de celle d’Entamoeba histolytica, est majoritaire dans le monde. C’est presque toujours elle qui est mise en évidence dans les selles des Français qui n’ont pas séjourné en zone d’endémie. De nouvelles techniques biologiques à partir des selles, en cours de diffusion, permettent la distinction entre les deux formes d’amibes.
  • La mise en évidence de formes végétatives mobiles d’Entamoeba histolytica étant rare au cours des diarrhées et colites possiblement amibiennes (migrants, voyage en zone endémique, diarrhée au retour du voyage), il est licite de proposer dans ces contextes un traitement probabiliste par nitroimidazolés.