Points essentiels
  • Un purpura disséminé, pétéchial et ecchymotique, cutané et muqueux doit faire évoquer une thrombopénie.
  • Le risque hémorragique d’une thrombopénie est important lorsque les plaquettes sanguines sont en dessous de 20 G/L. Il est, en règle générale, absent lorsque les plaquettes sont supérieures à 70 G/L (en dehors d’une thrombopathie associée).
  •  Une thrombopénie qui ne s’accompagne pas de signes hémorragiques (surtout si elle est importante) doit faire rechercher une « pseudo-thrombopénie » par agglutination in vitro liée à l’EDTA.
  • L’interrogatoire, l’examen clinique et l’hémogramme (avec le frottis) permettent souvent une orientation pour le diagnostic étiologique.
  • Le myélogramme permet de séparer les thrombopénies centrales et les thrombopénies périphériques, mais n’est pas indispensable en première intention, notamment chez l’enfant si la thrombopénie est isolée et se corrige rapidement.
  • Les transfusions plaquettaires sont surtout efficaces dans les thrombopénies centrales.
  • Une thrombopénie contre-indique de pratiquer sans mesures thérapeutiques les injections intramusculaires, les biopsies percutanées, les ponctions (lombaire, pleurale, péricardique) et les interventions chirurgicales.