• Retour au cours anosognosie : En médecine, l’anosognosie est considérée comme un trouble neuropsychologique. Elle désigne la méconnaissance par l’individu de sa maladie ; de son état, même grave ; de la perte de capacité fonctionnelle dont il est atteint, particulièrement, dans le cas d'affections comme la cécité, l'hémiplégie, ou le membre fantôme.
  • Retour au cours aphasie : L'aphasie, parfois appelé mutisme dans le langage populaire, est une pathologie du système nerveux central, due à une lésion caractéristique d'une aire cérébrale. Le mot aphasie vient du grec phasis (parole) et signifie « sans parole. Ce terme a été créé en 1864 par Armand Trousseau. Depuis cette époque, le mot a pris du sens, en désignant un trouble du langage affectant l'expression ou la compréhension du langage parlé ou écrit survenant en dehors de tout déficit sensoriel ou de dysfonctionnement de l'appareil phonatoire.
  • Retour au cours apoptose : On nomme apoptose (ou mort cellulaire programmée, ou suicide cellulaire) le processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signal. C'est une mort cellulaire physiologique, génétiquement programmée, nécessaire à la survie des organismes pluricellulaires. Elle est en équilibre constant avec la prolifération cellulaire. Contrairement à la nécrose, elle ne provoque pas d'inflammation : les membranes plasmiques ne sont pas détruites, et la cellule émet des signaux (en particulier, elle expose sur le feuillet externe de sa membrane plasmique de la phosphatidylsérine, un phospholipide normalement constitutif de son feuillet interne) qui permettront sa phagocytose par des globules blancs, notamment des macrophages.
  • Retour au cours apraxie constructive : L'apraxie constructive est un trouble visuo-spatial qui se traduit par une difficulté à définir les relations des objets entre eux. Elle est souvent associée à une aphasie de Wernicke.
  • Retour au cours atrophie : L'atrophie est la diminution de volume ou de taille, plus ou moins importante, d'un membre, d'un organe ou d'un tissu, due à de nombreuses causes. Les étiologies de l'atrophie peuvent être : la dénutrition, une mauvaise vascularisation ou innervation, la sénescence, un problème hormonal, une infection ou une maladie (comme la Myopathie de Duchenne qui provoque une atrophie musculaire), une diminution ou une absence d'usage. L'atrophie est le processus physiologique de renouvellement des tissus, elle implique le phénomène de l'apoptose au niveau cellulaire. Elle peut faire partie du développement corporel normal, du processus d'homéostasie, ou être le résultat d'une pathologie.
  • Retour au cours bradyphrénie : La bradypsychie ou bradyphrénie est le symptôme opposé à la tachypsychie, le ralentissement du cours de la pensée présent dans les manifestations du pôle dépressif. Il s'associe à une certaine asthénie générale et psychomotrice. La dépression traduit avant tout une perte d'un objet inconscient et difficilement déterminé auquel le sujet reste psychiquement attaché. Il faut comprendre que cette perte ne s'articulant pas consciemment à l'objet, ne trouve aucune fonction anaclitique, aucune métabolisation vers l'étayage. Par conséquent la perte inconnue d'un objet inconscient se traduit directement chez le sujet par la perte de lui-même. Freud nous a laissé une phrase célèbre pour qualifier la dépression: l'ombre de l'objet est tombée sur le moi. Cette ombre, la perte du sujet, implique le patient dans sa propre destructuration progressive qui le pousse paradoxalement à parler constamment de lui-même à travers le récit de ses difficultés. Le sujet tente d'exister à travers sa propre dislocation et il le fait au ralenti, bradypsychiquement, par le fait que le moi se perd de lui-même, devient le foyer d'une culpabilité et d'une mésestime permanente.
  • Retour au cours hypoxie : L'hypoxie consiste en une oxygénation insuffisante des tissus. L'hypoxémie se produit lorsque l'oxygène artériel se situe sous la valeur normale. Une hypoxémie non corrigée peut conduire à une hypoxie.
  • Retour au cours nycthéméral : Le nycthémère, ou nyctémère, est un terme technique utilisé en physiologie et en médecine, ou en science vétérinaire ou en écologie pour désigner une alternance d'un jour et d'une nuit et correspondant à un cycle biologique de 24 heures.Ce cycle correspond chez la plupart des espèces complexes à une période de veille et une période de sommeil correspondant respectivement à un jour et à une nuit pour les espèces diurnes, et à l'inverse pour les espèces strictement nocturnes.L'adjectif en rapport est nycthéméral.
  • Retour au cours onirisme : État mental dans lequel on prend ses rêves pour la réalité.
  • Retour au cours praxies : Capacité d’exécuter sur ordre des gestes orientés vers un but déterminé alors que les mécanismes d’exécution sont conservés. Mouvement coordonné normalement vers un but suggéré. Autrement dit il s’agit de la coordination de l’activité gestuelle, résultat d’une activité des centres nerveux supérieurs dépendant de l’action qui s’exerce sur le corps ou sur le monde environnant et les objets qui lui appartiennent.
  • Retour au cours psychose hallucinatoire chronique : La psychose hallucinatoire chronique est une affection psychiatrique de la famille des psychoses. Il s'agit d'un délire chronique, survenant à un âge assez tardif, constitué surtout par des hallucinations.
  • Retour au cours syndrome démentiel : Le syndrome démentiel est constitué par l'ensemble des symptômes qui définit l'état de démence. Le diagnostic positif en est essentiellement clinique. Le syndrome démentiel associe un syndrome amnésique à la fois antérograde (défaut d'enregistrement mnésique) et rétrograde (perte de souvenirs qui étaient présents jusque là), l'altération des capacités intellectuelles, de raisonnement et de jugement et des troubles du comportements (activité générale, état affectif, conduites sociales) suffisamment importants pour retentir sur la vie sociale ou professionnelle.