• Retour au cours anticholinergiques : Un agent anticholinergique est une substance appartenant à une classe pharmacologique de composés qui servent à réduire les effets où l'acétylcholine joue le rôle de médiateur dans le système nerveux central et le système nerveux périphérique. L'ipratropium est l'étalon de cette classe. Il est particulièrement utilisé dans les broncho-pneumopathies chroniques obstructives. Les principaux médicaments sont le bromure d'oxitropium, le bromure d'ipratoprium. Typiquement, les anticholinergiques sont des inhibiteurs compétitifs réversibles de l'un des deux types de récepteurs de l'acétylcholine, et sont classés en fonction des récepteurs atteints :• les agents antimuscariniques agissent sur les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine, et• les agents antinicotiniques agents agissent sur les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine.La majorité des anticholinergiques sont des antimuscariniques.
  • Retour au cours benzodiazépines : Les benzodiazépines (BZD) sont une classe de médicaments aux propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes. Les benzodiazépines sont souvent utilisées pour soulager à court terme l'anxiété, l'insomnie sévère ou incapacitante. L'usage à long terme peut être problématique à cause de l'apparition d'une tolérance et d'une addiction (dépendance). On pense qu'elles agissent sur le GABAA, récepteur des GABA dont l'activation tempère l'activité des neurones. Elles sont apparues dans les années 1960 et 1970.Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur. En se fixant à son récepteur qui est un canal ionique, il ouvre ce canal pour permettre le passage d'ions chlorure. Scientifiquement, on dit que les benzodiazépines sont des modulateurs allostériques positifs de la neurotransmission inhibitrice GABAergique : elles agissent sur un site différent de celui du GABA et augmentent l'affinité de celui ci pour son récepteur. Pour une même quantité de GABA, le canal ionique sera ouvert de manière plus importante, ce qui permettra le passage de plus d'ions chlorures et une inhibition plus forte.
  • Retour au cours bradycardie : La bradycardie (du grec bradus = lent et kardia = cœur) se caractérise par un rythme cardiaque trop bas par rapport à la normale. Le caractère pathologique de cette bradycardie ne peut être attesté que par un médecin. Le rythme cardiaque au repos habituel se situe chez l'adulte entre 50 (sportif pratiquant l'endurance) et 80 pulsations par minute, mais il peut être modifié par de multiples facteurs, la plupart non cardiaque : anxiété, alimentation, sportivité (les grands sportifs ont une hypertrophie cardiaque, leur rythme au repos est plus bas), etc. Chez un sportif entraîné en endurance (cycliste, coureur de fond, etc.), la fréquence cardiaque peut être proche de 30 battements par minute sans que cela soit anormal. Pour le reste de la population (en dehors du sportif de haut niveau spécialisé en endurance), on parle de bradycardie lorsque le rythme cardiaque est inférieur à 50 battements par minute. En pathologie, la bradycardie peut être révélatrice d'un trouble de la conduction cardiaque, plus rarement d'un trouble du rythme cardiaque.
  • Retour au cours formes galéniques : Une forme galénique (synonymes : forme pharmaceutique ou forme médicamenteuse; forme posologique n'est pas recommandé, c'est un calque de l'anglais dosage form) du nom de Claude Galien désigne la forme individuelle sous laquelle sont mis en forme les principes actifs et les excipients (matières inactives) pour constituer un médicament. Elle correspond à l’aspect physique final du médicament tel qu’il sera utilisé chez un patient : comprimés, gélules, sachets, solutions buvables, suspensions injectables, etc. Les noms des formes pharmaceutiques ont été harmonisés en Europe afin d'éviter les confusions et éventuellement les erreurs de manipulation[1]. par exemple, un liquide oral tel qu'un bain de bouche qui ne doit pas être avalé ne doit pas être confondu avec une solution buvable.
  • Retour au cours pharmacocinétique : La pharmacocinétique, qui suit la phase biopharmaceutique, a pour but d'étudier le devenir d'une substance active contenue dans un médicament dans l'organisme. Elle comprend quatre phases, se déroulant simultanément :absorption ; distribution ; métabolisme ; élimination de la substance active.La pharmacocinétique peut aussi concerner le devenir de substances chimiques quelconques dans le corps. Lorsque ces substances sont toxiques, on utilise alors le terme de toxicocinétique. La détermination des paramètres pharmacocinétiques d'une substance active apporte les informations qui permettent de choisir les voies d'administration et la forme galénique, et d'adapter les posologies pour son utilisation future.
  • Retour au cours pharmacodynamie : La pharmacodynamie (PD) décrit ce que le médicament fait à l'organisme : c'est l'étude détaillée de l'interaction récepteur/substance active. Cette réponse est une composante de l'effet thérapeutique recherché. Lors de cette étape, la substance active quitte le système sanguin pour diffuser jusqu'au site d'action dans l'organe cible et se combine avec un récepteur, une enzyme ou une structure cellulaire quelconque pour provoquer la réponse.
  • Retour au cours polymédicamentiation : Consommation chronique de plus de quatre médicaments différents.
  • Retour au cours polypathologie : Co-existence de plusieurs maladies chroniques chez le même individu.
  • Retour au cours syndrome extrapyramidal : Le syndrome extra-pyramidal associe trois signes :Tremblement de repos, Hypertonie ou rigidité, décrite comme plastique (par opposition à la spasticité du syndrome pyramidal), Akinésie c'est-à-dire des mouvements rares et lentsLe syndrome extra-pyramidal est retrouvé dans la maladie de Parkinson : mouvements anormaux, rigidité, contractures musculaires involontaires dont il représente la forme la plus caractéristique d'où parfois l'utilisation du terme syndromes parkinsoniens pour décrire les syndromes extra-pyramidaux en général. D'autres pathologies sont responsables de syndrome extra-pyramidal comme la maladie de Wilson. De nombreux médicaments, dont les neuroleptiques, ont comme effet secondaire d'induire des symptômes extra-pyramidaux (dyskinésie, etc.), réversibles (ou pas) à l'arrêt du traitement. Certains médicaments utilisés pour des indications somatiques sont des neuroleptiques - on parle alors de neuroleptiques cachés - par exemple le métoclopramide est utilisé comme antiémétique.