Points essentiels
  • Le bloc opératoire est une structure où sont réalisés des actes de haute technicité et où la prévention des infections doit rester la préoccupation majeure de l’ensemble des intervenants.
  • Retenons cependant l’importance de la lutte contre les infections nosocomiales et les infections liées aux soins, telle qu’elle a été définie dans la circulaire de décembre 2000[4] et dans l’arrêté du 23 septembre 2004[5]. Dans ce cas précis, la lutte contre les infections du site opératoire (ISO) représente un des éléments majeurs dont il faut impérativement tenir compte dans l’organisation du bloc opératoire [6] et bien évidemment lors de sa conception ou de sa restructuration [7].
  • La notion de bloc opératoire contigu semble définitivement révolue pour céder la place au concept du bloc opératoire pluridisciplinaire unique, solution moins coûteuse et plus rationnelle.
  • Circuits du bloc opératoire : il s’agit d’un sujet difficile et complexe ; de nombreuses possibilités existent, qui vont toutes avoir des conséquences au sein du bloc opératoire. Un des principes principaux à respecter est celui de « la marche en avant » [17], en allant de plus sale vers le plus propre [1,21 ,22]
  • La qualité de l’air au bloc opératoire est bien entendu un élément majeur à prendre en compte et dont les principes doivent être scrupuleusement respectés dans le cadre de la lutte contre les infections nosocomiales, en empêchant et l’introduction et la stagnation de particules susceptibles d’infecter le site opératoire [6, 7, 26, 30-34]
  • Charte de fonctionnement du bloc opératoire : Encore appelée « règle ment intérieur », cette pièce maîtresse de l’organisation du bloc opératoire vise à assurer la qualité et la sécurité des gestes pratiqués sur le plateau technique, en garantissant le respect des normes en vigueur et l’instauration de règles communes à l’ensemble des utilisateurs.
  • La programmation opératoire proprement dite va comporter plusieurs temps entre la consultation chirurgicale, la prise de décision opératoire, la consultation pré-anesthétique, la validation du programme opératoire et sa mise en Ĺ“uvre.
  • Chirurgie ambulatoire : On distingue des centres de chirurgie ambulatoires, des centres dits « satellites », situés dans l’enceinte hospitalière, mais disposant d’un bloc opératoire dédié, et enfin de centres dits « intégrés », partageant un bloc commun avec la chirurgie conventionnelle.
  • La qualité des soins apportés aux patients et la lutte contre les infections liées aux soins doivent rester de toute façon les priorités de toute action touchant à organisation du bloc opératoire.