Retour au cours
Figure 4.25. Photographie macroscopique d’un anévrisme aortique abdominal
A. Vue externe d’un volumineux anévrisme aortique rompu (flèche). B. Vue après ouverture : le trajet de la rupture est indiqué par une sonde. La paroi de l’anévrisme est très mince et la lumière est comblée par un volumineux thrombus feuilleté, non organisé.
Retour au cours
Figure 4.26. Succession hypothétique des interactions cellulaires dans l’athérosclérose
L’hyperlipidémie et les autres facteurs de risque sont supposés entraîner des lésions de l’endothélium, ayant comme conséquence l’adhérence des plaquettes et des monocytes, la libération de facteurs de croissance (en particulier le PGDF), ce qui conduit à la migration et à la prolifération des cellules musculaires lisses. Les cellules spumeuses des plaques athéroscléreuses dérivent à la fois des macrophages et des cellules musculaires lisses : (1) des macrophages par l’intermédiaire des récepteurs des VLDL (lipoprotéines de très basse densité), et des récepteurs éboueurs reconnaissant des LDL (lipoprotéines de basse densité) modifiées (par ex. des LDL oxydées) ; (2) des cellules musculaires lisses grâce à des mécanismes plus mal connus. Les lipides extracellulaires proviennent de la lumière du vaisseau (phénomène d’«insudation»), particulièrement en présence d’une hypercholestérolémie, et aussi de la dégradation de cellules spumeuses. L’accumulation du cholestérol dans la plaque est la conséquence d’un déséquilibre entre ses entrées et ses sorties, et il est possible que les lipoprotéines de haute densité (HDL) puissent aider à éliminer le cholestérol de ces amas. Les cellules musculaires lisses migrent vers l’intima, se multiplient et produisent des constituants de la matrice extra-cellulaire, notamment du collagène et des protéoglycanes.
Retour au cours
Tableau 42 Classification et caractéristiques des principales vascularites à médiation immune
Retour au cours
Figure 4.27. Maladie de Horton
A. Coupe histologique colorée par l’hématéine-éosine d’une artère temporale, montrant des cellules géantes au contact de la limitante élastique interne partiellement détruite (flèche). B. Coloration des fibres élastiques mettant en évidence une destruction localisée de la limitante élastique interne (flèche) et un épaississement intimal (IT) caractéristique d’une artérite d’évolution prolongée ou cicatrisée. C. Artère temporale d’un patient atteint de maladie de Horton : l’artère est visible sous la peau, épaisse, nodulaire et sensible.
Retour au cours
Figure 4.28. Maladie de Horton
Infiltration de la paroi artérielle par des cellules géantes pluri-nucléées associées à des lymphocytes (HES, fort grossissement).