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Tableau 41 : Variétés physiopathologiques des oedèmes
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Figure 4.1. Facteurs affectant l’équilibre et le passage des fluides de part et d’autre de la paroi capillaire
Normalement, les pressions oncotiques et hydrostatiques s’équilibrent, si bien qu’il n’y a pas d’entrée ou de fuite notable de liquide le long du lit capillaire. Une augmentation de la pression hydrostatique, ou une diminution de la pression oncotique des protéines plasmatiques entraînent une augmentation des liquides dans le secteur extra-vasculaire (oedème). Tandis que la pression des liquides interstitiels augmente, le réseau lymphatique ramène la majeure partie de cet excès de liquide vers la circulation veineuse générale, via le canal thoracique. Si la capacité du système lymphatique à drainer cet excès de liquides interstitiels est débordée, un oedème tissulaire chronique en résulte.
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Figure 4.2. Congestions active et passive
Dans les deux cas, il existe une augmentation de la quantité et de la pression du sang dans les vaisseaux d’un territoire tissulaire, avec dilatation des capillaires et possibilité d’extravasation de liquide. Dans la congestion active, l’apport sanguin artériel est augmenté, entraînant un engorgement par du sang oxygéné. Dans la congestion passive, c’est la diminution du drainage sanguin veineux qui est responsable de la stase de sang désaturé en oxygène dans les capillaires (cyanose).
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Figure 4.3. Congestion
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Figure 4.4. Foie cardiaque aigu : aspect macroscopique de « foie muscade »