L'enfant adopte tôt un code de conduites qui lui permet de s'adapter aux exigences parentales et qui se fixe en lui en constituant le surmoi.

Le surmoi exerce les fonctions de censure, de conscience et d'idéal. Cette instance partiellement inconsciente, a pour moteur une partie de l'énergie pulsionnelle qui s'est détachée des objets d'amour et intériorisée dans le moi.

C'est l'obéissance aux exigences du surmoi qui va pousser l'enfant à lutter contre la masturbation.

Culpabilité, refoulement, obéissance aux exigences du surmoi et idéalisation participent à la dérivation des énergies libidinales sur des activités intellectuelles, artistiques ou sociales dans un mouvement de sublimation qui fait de cette période de latence un temps fécond pour les acquisitions et la créativité.

Mais l'adolescence, par les régressions qu'elle suscite, viendra transitoirement ébranler la stabilité de ces investissements sublimés entraînant ensuite une réorganisation qui aboutira à un nouvel équilibre entre sexualité génitale adulte et sublimation.