Pénétration des bactéries dans les tissus parodontaux :
La microscopie électronique a mis en évidence, au cours de parodontite chronique, de nombreuses cellules bactériennes sur et dans les cellules épithéliales, jusqu'à la membrane basale, surtout à la partie apicale de la poche. Les phénomènes inflammatoires entraînent un élargissement des espaces inter-cellulaires au niveau de l'épithélium de jonction et de l'épithélium sulculaire directement adjacent. Cet élargissement permet le passage d'une plus grande quantité de fluide gingival et de cellules polynucléaires neutrophiles, mais également, en sens inverse, de bactéries. Une désorganisation ou destruction des fibres de collagène accompagne l'infiltration bactérienne dans le tissu conjonctif superficiel sous jacent à la membrane basale, mais aussi dans les couches profondes.